L’immobilier canadien a fortement chuté en février 2025, provoquant un impact majeur sur l’économie et que peut apprendre le Vietnam de cette fluctuation ?
Le marché immobilier canadien s'est fortement contracté en février 2025, avec la plus forte baisse des ventes de maisons en près de trois ans. Des facteurs tels que les guerres commerciales, l’incertitude quant aux perspectives économiques et la politique budgétaire ont empêché de nombreux acheteurs de réaliser des transactions majeures dans un contexte financier incertain. Cela soulève une série de questions sur la manière dont le marché immobilier peut affecter l’économie et sur les leçons que le Vietnam peut tirer de cette volatilité.
Forte baisse des ventes de maisons
Selon les informations de l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), en février 2025, les ventes de maisons au Canada ont fortement chuté de 9,8 % par rapport à janvier, soit la plus forte baisse depuis mai 2022. Parallèlement, les ventes de maisons ont chuté de 10,4 % par rapport à la même période l'an dernier. Cette baisse reflète non seulement les inquiétudes des acheteurs, mais montre également la difficulté de maintenir une croissance stable du marché immobilier dans le contexte des facteurs économiques mondiaux et nationaux.
Cela est dû en partie à l’incertitude économique, en particulier aux effets des guerres commerciales et à d’autres facteurs géopolitiques. Cette volatilité a rendu les consommateurs et les investisseurs plus prudents lorsqu’ils prennent des décisions financières importantes comme l’achat d’une maison.
En février 2025, les ventes de maisons au Canada ont chuté de 9,8 % par rapport à janvier, soit la plus forte baisse depuis mai 2022. Photo d'illustration |
Outre la baisse des ventes de maisons, l’indice des prix de l’immobilier a également connu une légère baisse. L'indice des prix de l'immobilier du secteur a chuté de 0,8 % en février et de 1 % sur un an. Cela reflète une correction du marché après une période précédente de forte croissance. En outre, le prix de vente moyen à l'échelle nationale a diminué de 3,3 % par rapport à la même période de l'année dernière, ce qui montre que la réduction des prix n'est pas minime, en particulier pour ceux qui recherchent des opportunités d'investissement immobilier.
Cet ajustement des prix reflète non seulement un refroidissement du marché, mais démontre également que les facteurs économiques mondiaux, tels que l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, ont rendu les acheteurs plus prudents. Les acheteurs de maisons peuvent être confrontés à des coûts plus élevés, ce qui réduit leur capacité d’achat et influence leurs décisions d’achat de maison.
Le marché de la construction de logements n’a pas échappé aux effets de ce déclin. Les mises en chantier de logements ont chuté de 4% en février par rapport au mois précédent, pour atteindre 229 030 unités, en dessous des prévisions des économistes de 250 000 unités. Cela montre que la baisse de la demande de logements et l’incertitude économique ont eu un impact sur les décisions de construire de nouveaux logements.
Ce déclin aura un impact durable sur l’offre et la demande sur le marché immobilier, en particulier lorsque l’offre est limitée alors que la demande de logements reste élevée. Il s’agit d’un facteur à prendre en compte pour les investisseurs et les politiques de développement immobilier à long terme.
Leçons pour le Vietnam
Le marché immobilier canadien, à travers son récent déclin brutal, a offert des leçons importantes dont le Vietnam peut s'inspirer :
Premièrement, investissez prudemment et gérez les risques : le marché immobilier canadien a connu une forte baisse en raison de facteurs économiques mondiaux instables, tels que les guerres commerciales, la hausse des taux d’intérêt et les problèmes géopolitiques. Cela montre l’importance d’évaluer soigneusement les facteurs d’influence avant d’investir dans l’immobilier. Le Vietnam devrait également faire preuve de prudence lorsqu’il investit sur ce marché, en particulier lorsque les facteurs financiers et économiques fluctuent considérablement. Il est extrêmement nécessaire d’élaborer une stratégie d’investissement raisonnable, avec une répartition des risques et un calcul minutieux, pour éviter des pertes importantes.
Deuxièmement, la prudence est de mise dans les décisions d’achat d’une maison : la situation au Canada montre que les incertitudes économiques, comme les fluctuations des taux d’intérêt, les politiques de crédit et les mesures réglementaires gouvernementales, peuvent avoir une forte incidence sur les décisions des acheteurs. Par conséquent, les citoyens et les investisseurs au Vietnam doivent également prêter attention aux facteurs macroéconomiques qui peuvent affecter le marché immobilier, tels que les taux d’intérêt bancaires et les mesures de gestion financière de l’État. La décision d’acheter une maison ne doit pas être prise à la hâte, mais doit être basée sur des facteurs fondamentaux et une analyse minutieuse de la situation économique.
Troisièmement, l’impact de la politique financière : la politique financière, en particulier la politique des taux d’intérêt, joue un rôle important dans la régulation du marché immobilier. Sur le marché canadien, la hausse des taux d’intérêt a contribué à une baisse de la demande d’achat de maisons, les acheteurs étant confrontés à des coûts d’emprunt plus élevés. C’est également une leçon importante pour le Vietnam dans l’élaboration de ses politiques financières. Les politiques de taux d’intérêt doivent être soigneusement étudiées pour éviter de réduire la demande des acheteurs tout en garantissant un développement stable du marché immobilier.
Quatrièmement, le développement durable : Enfin, le déclin du marché immobilier canadien démontre la nécessité de bâtir un marché immobilier durable. Un marché durable nécessite un équilibre entre l’offre et la demande, évitant que les prix ne soient poussés trop haut en raison de facteurs spéculatifs. Le Vietnam peut s’inspirer de ces expériences pour développer un marché immobilier stable qui garantit une valeur à long terme sans être affecté par des facteurs à court terme ou par l’impact de fluctuations économiques imprévues.
La forte baisse du marché immobilier canadien a fourni de précieuses leçons au Vietnam, l’aidant à être conscient des fluctuations et à ajuster ses stratégies en conséquence. Le Vietnam peut s’inspirer de ces expériences, notamment en matière de gestion des risques et de développement d’un marché immobilier durable et stable. |
Source : https://congthuong.vn/bat-dong-san-canada-xuong-day-3-nam-va-bai-hoc-cho-viet-nam-378814.html
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