Le matin du 18 mars, Israël a décidé de reprendre ses opérations militaires dans la bande de Gaza après un cessez-le-feu de deux mois, déclarant qu'il ne s'agissait pas d'une « attaque d'un jour » et que la campagne se poursuivrait dans les jours à venir.
Plus de 400 Palestiniens de la bande de Gaza ont été tués lors d’attaques israéliennes le 18 mars. (Source : Le New York Times) |
L'agence de presse Reuters a cité le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar, s'exprimant lors d'une réunion avec un groupe de pression pro-israélien à Jérusalem, affirmant que les États-Unis avaient été informés à l'avance des frappes aériennes du pays du Moyen-Orient et soutenaient l'opération.
M. Saar a également publié sur X qu'Israël « n'a pas d'autre choix » que de reprendre ses opérations militaires à Gaza si le Hamas ne libère pas les otages.
Pendant ce temps, le ministre israélien de la Défense a mis en garde contre des attaques militaires plus intenses contre Gaza si le Hamas ne libère pas tous les otages.
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l'armée du pays retournerait au combat avec toutes ses forces et que « ce n'est que le début ».
Il a clairement indiqué que la campagne militaire actuelle se poursuivra jusqu’à ce qu’Israël atteigne tous ses objectifs, qui sont « de libérer les otages, d’éliminer le Hamas et de garantir que Gaza ne représente plus une menace pour Israël ».
Netanyahu a déclaré que la pression militaire était nécessaire pour obtenir la libération de davantage d'otages, précisant que le raid nocturne est intervenu après que le Hamas a rejeté une proposition d'Israël et des États-Unis visant à prolonger la première phase du cessez-le-feu à Gaza qui a pris fin le 1er mars.
Selon les chiffres publiés par l'armée israélienne, ses forces ont mené environ 80 frappes aériennes sur la bande de Gaza en seulement 10 minutes au petit matin du 18 mars. La nouvelle attaque a tué plus de 400 Palestiniens et a suscité des critiques de la part de la communauté internationale.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a déclaré que l'armée israélienne avait ordonné aux Palestiniens d'évacuer les zones de Beit Hanoun et de Khan Younis, marquant plus de deux mois depuis que des ordres d'évacuation similaires ont été émis dans ces régions.
Selon l'OCHA, cet ordre d'évacuation couvre une zone d'environ 23 km², soit plus de 6% de la superficie de la bande de Gaza, comprenant plus de 10 sites d'évacuation palestiniens, ainsi que 3 installations médicales et 1 hôpital de campagne.
En réponse, l'Autorité palestinienne a appelé le Conseil de la Ligue arabe (LEA) à tenir une session extraordinaire au niveau des représentants permanents pour discuter des initiatives des pays arabes et de la communauté internationale visant à mettre fin aux actions d'Israël.
Dans le même temps, le gouvernement britannique a appelé Israël et le Hamas à mettre en œuvre « globalement » l’accord de cessez-le-feu à Gaza, exhortant toutes les parties à « revenir d’urgence au dialogue » pour mettre fin aux combats.
Du côté du Hamas, le mouvement a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de poursuivre la campagne militaire dans la bande de Gaza, soulignant que cette décision a « abrogé l'accord de cessez-le-feu et pousse les otages de Gaza vers un sort incertain ».
En outre, le Hamas a également appelé la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique à aider la population de Gaza à échapper au siège.
Source : https://baoquocte.vn/dai-gaza-lai-nong-israel-doa-tan-cong-manh-tuyen-bo-quan-su-la-giai-phap-cuoi-cung-308065.html
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