La police turque a arrêté le 19 mars le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, dans le cadre d'une enquête pour corruption.
Le parquet d'Istanbul a annoncé qu'Ekrem Imamoglu avait été arrêté pour corruption et extorsion, soupçonnant le maire d'Istanbul d'être le chef d'une « organisation criminelle ». Le parquet a indiqué que 100 suspects avaient été arrêtés, selon l'AFP. Cette décision semble être liée à une enquête sur un prétendu « truquage d’offres » de la part de M. Imamoglu, ouverte en 2023.
Le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, s'exprime à Istanbul, en Turquie, le 31 janvier.
L'arrestation de M. Imamoglu est également liée à une enquête distincte sur un soutien présumé au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit. M. Imamoglu était l'une des sept personnes arrêtées, selon les médias turcs.
Avant son arrestation, M. Imamoglu était une figure clé du parti d’opposition CHP et le principal opposant politique du président turc Recep Tayyip Erdogan. M. Imamoglu a été arrêté quelques jours avant son élection comme candidat du CHP à l'élection présidentielle de 2028.
Après l'arrestation de M. Imamoglu, le leader du CHP, Ozgur Ozel, a appelé à l'unité de l'opposition et a déclaré le 23 mars que le CHP continuerait à choisir M. Imamoglu comme candidat à la présidence quoi qu'il arrive, selon Reuters.
Dans le même temps, M. Devlet Bahceli, leader du Parti du mouvement nationaliste (MHP) et principal allié politique du président Erdogan, a affirmé l'indépendance du pouvoir judiciaire turc.
Les prochaines élections sont prévues pour 2028, mais M. Erdogan a déjà atteint la limite de deux mandats présidentiels. S'il veut se présenter à une réélection, le président Erdogan doit convoquer des élections anticipées avant la fin de son mandat ou modifier la constitution, selon Reuters.
Source : https://thanhnien.vn/canh-sat-tho-nhi-ky-bat-giu-thi-truong-istanbul-ekrem-imamoglu-185250319194601397.htm
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