Un accident vasculaire cérébral survient lorsqu'il y a un blocage dans l'apport sanguin au cerveau ou lorsqu'un vaisseau sanguin du cerveau se rompt et saigne - Photo : T.D.
L’accident vasculaire cérébral est une cause fréquente de décès et une cause majeure d’invalidité chez les adultes dans le monde entier. De l’incontinence urinaire aux troubles cognitifs en passant par la dépression, ces conséquences peuvent avoir des effets à long terme si elles ne sont pas traitées rapidement.
Qu'est-ce qu'un accident vasculaire cérébral ?
Un accident vasculaire cérébral survient lorsqu’il y a un blocage dans l’apport sanguin au cerveau ou lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau se rompt et saigne. Cette condition fait qu’une partie du cerveau ne peut plus recevoir le sang et l’oxygène dont elle a besoin, ce qui entraîne la mort des cellules cérébrales.
À partir de là, les symptômes de l’AVC apparaissent dans les parties du corps contrôlées par les zones cérébrales endommagées .
L’accident vasculaire cérébral est la troisième cause de décès la plus fréquente dans les pays développés et la principale cause d’invalidité chez les adultes dans le monde. Les patients ayant subi un AVC ont quatre fois plus de risques d’en subir un autre.
Symptômes d'un AVC
● Difficulté à parler et à comprendre ce que les autres disent.
● Engourdissement, faiblesse ou paralysie du visage, du bras ou de la jambe, affectant généralement un seul côté du corps.
● Problèmes de vision dans un ou les deux yeux, vision floue soudaine, cernes dans un ou les deux yeux, le patient peut voir double.
● Maux de tête soudains et intenses, éventuellement accompagnés de vomissements, de vertiges et d’altération de la conscience.
● Difficulté à marcher, le patient peut trébucher, perdre l’équilibre ou perdre la coordination.
Personnes à risque d'accident vasculaire cérébral
Facteurs de risque liés au mode de vie :
● Surpoids ou obésité
● Sédentaire
● Boire beaucoup d’alcool, se saouler souvent
● Consommation de drogues : cocaïne, méthamphétamine
Facteurs de risque de maladie :
● Hypertension artérielle
● Fumer ou inhaler de la fumée de cigarette
● Augmentation du cholestérol sanguin
● Diabète
● Apnée obstructive du sommeil
● Maladies cardiovasculaires : insuffisance cardiaque, fibrillation auriculaire, cardiopathie congénitale...
● Antécédents familiaux d'accident vasculaire cérébral
● Infection au COVID-19
Complications à long terme de l'AVC
1. Crises d'épilepsie
Survenant chez 5 à 9 % de tous les survivants d’un AVC, la plupart des crises surviennent au cours de la première année suivant l’AVC et sont fréquentes chez les patients victimes d’un AVC hémorragique ou d’un AVC cortical.
Les patients nécessitant un traitement anticonvulsivant et des anticonvulsivants prophylactiques ne doivent pas être utilisés chez les patients victimes d'un AVC non compliqué ou chez ceux sans antécédents de crises d'épilepsie.
2. Incontinence urinaire
Après un accident vasculaire cérébral, les patients souffrent souvent de mictions fréquentes, d’urgence ou d’incontinence en raison d’une vessie neurogène. 25 % des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral souffrent d’incontinence à leur sortie et 15 % souffrent toujours d’incontinence après un an.
Les soins et le traitement des patients doivent prêter attention aux facteurs limitants qui aggravent cette affection : infections urinaires, médicaments (par exemple diurétiques), constipation...
3. Déficience cognitive
Les maladies cérébrovasculaires sont de plus en plus reconnues comme une cause fréquente de déclin cognitif et de démence chez les personnes âgées, 10 % des patients connaissant un déclin cognitif après leur premier accident vasculaire cérébral et 30 % après un an.
Facteurs de risque : âge avancé, antécédents d’accident vasculaire cérébral, d’infarctus lacunaire, de diabète et d’accident vasculaire cérébral de l’hémisphère gauche.
4. Complications musculo-squelettiques après un AVC : Les problèmes musculo-squelettiques sont toujours liés au côté hémiplégique.
Le traitement médical et la réadaptation sont essentiels pour minimiser les complications et offrir des possibilités d’améliorer la vie des victimes d’AVC - Photo : T.D.
Spasticité et augmentation du tonus musculaire : La spasticité est une activité musculaire excessive, inappropriée et involontaire qui entraîne une raideur musculaire, une perte de mouvement et des douleurs, survenant fréquemment chez 60 % des patients victimes d'un AVC. Au cours d'une période prolongée, les patients peuvent présenter des déformations fixes et des escarres.
Le traitement conservateur comprend des exercices de physiothérapie, des attelles pour positionner correctement les membres, associés à un traitement médicamenteux local et systémique.
Hémiplégie (HSP) : survient généralement 2 à 3 mois après un accident vasculaire cérébral (AVC), représentant 9 à 40 % des cas d'AVC d'hémiplégie.
Le syndrome de Hodgkin est divisé en quatre types : l'arthralgie due à une luxation articulaire provoquant une douleur aiguë lors du mouvement, la myalgie due à une surutilisation ou à une spasticité, la douleur diffuse due à une altération de la sensation après un accident vasculaire cérébral et la dystrophie sympathique réflexe impliquant l'ensemble du membre et de l'épaule.
Le HSP peut être prévenu grâce à des exercices de physiothérapie le plus tôt possible pour le bien du patient.
Flexion du poignet et de la main : Le poignet et la main hémiplégiques sont spastiques en position fléchie. Cette condition entrave la rééducation de la main, peut provoquer des douleurs et une perte d’esthétique.
Des exercices réguliers d’amplitude de mouvement et d’immobilisation sont essentiels pour contrôler cette condition. L'attelle doit maintenir une tension douce sur les muscles fléchisseurs, maintenir le poignet à 20 à 30 degrés d'extension et ne pas augmenter la spasticité.
5. Dépression post-AVC
Très fréquent et souvent négligé, le traitement a un impact sur la récupération et la qualité de vie. 70 % des patients présentent une humeur dépressive après un AVC, 25 à 30 % des patients présentent des symptômes de dépression.
Les patients doivent être traités avec un examen spécialisé combiné à une rééducation post-AVC pour les aider à s’intégrer rapidement dans la vie et à améliorer leur qualité de vie.
6. Changements d'émotions et d'humeurs
Les sentiments de frustration, de colère, d’apathie et de manque de motivation peuvent être difficiles à contrôler.
Un accident vasculaire cérébral n’est pas seulement une « tempête » passagère, mais le début d’un voyage difficile pour le patient. La reconnaissance précoce des facteurs de risque, associée à un traitement médical et à une réadaptation, sera essentielle pour minimiser les complications et offrir des possibilités d’améliorer la vie de ceux qui ont été confrontés à cette maladie dangereuse.
Source : https://tuoitre.vn/bac-si-canh-bao-bien-chung-lau-dai-cua-dot-quy-2025031415273946.htm
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