L’État intervient sur le marché immobilier si les prix fluctuent fortement.
Selon le décret nouvellement mis en œuvre, lorsque l'indice des prix des transactions immobilières fluctue de plus de 20% en 3 mois, les ministères et les branches devront proposer des mesures pour réguler le marché.
Légaliser le rôle régulateur de l’État
Le Ministère de la Construction devra évaluer la situation du marché immobilier comme base pour proposer une régulation du marché, il s'agit d'une réglementation prévue à l'article 34 du décret 96/2024/ND-CP et en vigueur depuis le 1er août.
Notamment, conformément aux dispositions de l'article 2, la proposition de mesures réglementaires sera mise en œuvre lorsque l'indice des prix des transactions immobilières fluctue de plus de 20 % en 3 mois ou que le marché connaît des changements qui affectent la stabilité socio-économique.
L'État régulera le marché en ajustant l'urbanisme, les plans d'occupation des sols, les plans de construction... Photo : Pexels |
Auparavant, l’article 78 de la loi de 2023 sur les activités immobilières énonçait clairement les mesures que l’État prend pour réguler le marché immobilier, notamment :
Ajustement des plans d'urbanisme, des plans d'occupation du sol, des plans de construction, des programmes, des plans d'aménagement urbain et d'habitation pour mettre en œuvre des projets immobiliers.
Ajuster l’offre et la structure du marché immobilier en ajustant les objectifs, l’échelle, la progression et la structure du produit des projets immobiliers.
Prolongation du paiement des impôts pour les entités opérant dans le secteur de l'immobilier confrontées à des difficultés particulières à chaque période.
Soutenir les prêts à taux d’intérêt préférentiels pour les clients et les entreprises immobilières pour les types de biens immobiliers qui ont besoin de soutien et de priorité de développement.
Gérer les politiques financières et de crédit du secteur immobilier en fonction des conditions du marché à chaque période.
Mettre en œuvre d’autres politiques pour réguler le marché immobilier à chaque période.
Concernant les responsabilités spécifiques des agences, le décret 96/2024/ND-CP stipule que le ministère de la Construction présidera et coordonnera avec les ministères, les agences de niveau ministériel et les comités populaires provinciaux pour synthétiser les informations et proposer des mesures pour réguler le marché immobilier.
En outre, le ministère de la Construction sera également l’organisme proposant des mesures en matière d’urbanisme, de construction, de logement et d’immobilier ; sur les programmes d'aménagement urbain, les plans, l'habitat, l'immobilier ; sur la structure du produit immobilier.
En outre, le Ministère de la Planification et de l’Investissement aura pour mission de proposer des politiques juridiques en matière d’investissement et d’appel d’offres ; Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement propose des politiques juridiques sur le foncier.
Le ministère des Finances propose des réglementations sur la fiscalité, les finances, les valeurs mobilières et les obligations d’entreprises ; La Banque d’État propose des mesures sur le droit et la politique du crédit.
Les comités populaires provinciaux examineront la mise en œuvre des projets immobiliers des localités et des entreprises et proposeront des mesures pour réguler le marché immobilier dans la région.
Auparavant, M. Hoang Thanh Tung, président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale, avait prédit que la nouvelle réglementation aiderait à rapprocher l'évaluation foncière du marché. Toutefois, cela signifie également que les prix des projets immobiliers pourraient augmenter.
M. Tung a donc suggéré que le gouvernement soit proactif dans la régulation des prix de l'immobilier, en développant fortement le segment du logement social adapté aux moyens de la population. Dans le même temps, l’approbation des projets de logements doit également être accélérée par les agences de gestion afin d’augmenter l’offre sur le marché.
« Le gouvernement a besoin de solutions et est prêt à intervenir lorsque le marché montre des signes de surchauffe et de fièvre virtuelle », a souligné M. Tung.
L’histoire du « sauvetage » du marché chinois
En Chine, où le marché immobilier est toujours en difficulté, le gouvernement met activement en œuvre des mesures d’intervention sur le marché pour réduire les stocks immobiliers.
En mai 2024, le gouvernement chinois a lancé des politiques majeures pour stimuler le marché, notamment des mesures visant à assouplir la réglementation sur les prêts hypothécaires, à réduire les taux d’acompte et surtout à appeler les gouvernements locaux à racheter des millions de logements invendus.
De plus, la Banque populaire de Chine (PBOC) a également annoncé un programme de crédit pouvant atteindre 300 milliards de yuans (42 milliards de dollars) pour aider les gouvernements locaux et les entreprises publiques à racheter les maisons invendues et à les convertir en logements abordables.
Parallèlement aux efforts du gouvernement chinois, les gouvernements et organisations locaux ont également rapidement pris des mesures. Plus de 60 villes ont annoncé des politiques de soutien pour faire face à l’excédent de logements, notamment Shanghai, Shenzhen, Guangzhou, Nanjing, etc.
Par exemple, dans la ville de Zhengzhou, certaines entreprises publiques ont prévu d’acheter des maisons construites au cours des vingt dernières années environ, pour les transformer en logements locatifs à bas prix. L’objectif de la ville est de conclure 10 000 transactions grâce à cette approche et à d’autres cette année.
Source : https://baodautu.vn/batdongsan/nha-nuoc-can-thiep-thi-truong-bat-dong-san-neu-gia-bien-dong-manh-d221678.html
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