Au cours de la deuxième année de mise en œuvre d’une politique limitant le nombre d’étudiants internationaux inscrits, le Canada vise à délivrer seulement 437 000 permis d’études, soit une baisse de 10 % par rapport à 2024 et de plus de la moitié par rapport à 2023.
La réglementation officielle, qui entrera en vigueur à partir de fin janvier 2025, vise à continuer de maintenir l'intégrité des programmes d'éducation internationale et à contribuer à réduire la pression sur les marchés du logement, des soins de santé et d'autres services, selon l'annonce. rapport récent de l'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). La mesure a réduit le nombre d’étudiants internationaux venant au Canada d’environ 40 % au cours de la première année de mise en œuvre (2024), a souligné IRCC.
Combien d’étudiants internationaux chaque province accepte-t-elle ?
En 2025, IRCC prévoit délivrer un total de 437 000 permis d’études. Il s'agit d'un document nécessaire aux étudiants internationaux pour étudier et travailler au Canada en plus d'un visa. Parmi ceux-ci, 73 282 permis d'études ont été délivrés pour le niveau postuniversitaire et 72 200 pour le niveau secondaire, tandis que 242 994 l'ont été pour le niveau universitaire et d'autres programmes. Les groupes prioritaires et vulnérables ou ceux devant demander une prolongation de permis d’études représentaient 48 524.
Pour demander un permis d’études, les candidats doivent soumettre une lettre d’approbation de la province ou du territoire (PAL/TAL). Selon IRCC, en 2025, cette unité exigera que les niveaux d'études supérieures tels que la maîtrise et le doctorat soumettent des PAL/TAL au lieu des seuls niveaux de premier cycle comme auparavant. Entre-temps, certains groupes continueront d’être exemptés de soumettre le PAL/TAL en 2025, à savoir les candidats du secondaire ; prioritaire et vulnérable; ou demandez une prolongation de permis d’études.
La bonne nouvelle est que les étudiants d'échange qui étudient au Canada sont désormais également exemptés du paiement du PAL ou du TAL, car le gouvernement canadien veut s'assurer que les étudiants nationaux « puissent continuer à bénéficier des accords bilatéraux d'études à l'étranger », indique le texte. En revanche, inclure les étudiants de troisième cycle dans la catégorie PAL/TAL est « une mesure de précaution » pour garantir que le nombre d’étudiants internationaux dans ce groupe soit bien géré, selon IRCC.
Dans l’annonce officielle, IRCC a également indiqué le nombre maximal de permis d’études que chaque province ou territoire de ce pays est autorisé à délivrer. Parmi ceux-ci, l’Ontario s’est vu attribuer le plus grand nombre de permis d’études, avec 116 740, suivi du Québec (72 997) et de la Colombie-Britannique (53 589). En revanche, les régions où le nombre de permis d’études délivrés est le plus faible sont le Yukon (339) ainsi que les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut (220 chacun).
Au total, les provinces et territoires canadiens délivreront 316 276 permis d’études aux étudiants internationaux qui doivent soumettre un PAL/TAL. Pendant ce temps, les 120 724 licences restantes seront destinées à ceux qui sont exemptés du paiement des taxes PAL/TAL. Dans chaque province, le nombre de permis d’études délivrés pour chaque type est également différent. En Ontario, les écoles publiques reçoivent 96 % des demandes de permis d’études, tandis que les 4 % restants sont destinés aux écoles de langues, aux universités privées, etc.
Politiques importantes entrant en vigueur en 2025
À la mi-janvier, IRCC avait également commencé à resserrer la réglementation concernant le travail avec les proches des étudiants internationaux. Concrètement, les conjoints des étudiants en master ne sont désormais autorisés à travailler que si le programme d'études de leurs proches qui les accompagnent dure au moins 16 mois. De plus, les conjoints des doctorants et des étudiants inscrits à certains programmes « professionnels et qualifiés » seront également autorisés à travailler.
Début janvier, IRCC a élargi les possibilités pour les étudiants internationaux de rester et de travailler en ajoutant près de 40 programmes de formation et un nouveau domaine à la liste des pénuries de main-d’œuvre à long terme. En novembre 2024, cette unité a également augmenté le nombre d'heures pendant lesquelles les étudiants internationaux sont autorisés à travailler hors campus pendant les heures de cours, jusqu'à un maximum de 24 heures par semaine au lieu de seulement 20 heures comme auparavant.
En 2024, d’autres réglementations émises par le gouvernement canadien continueront également de s’appliquer en 2025, comme le doublement de l’exigence de preuve financière, à 20 635 CAD (359 millions de VND) pour les étudiants internationaux. exige que les étudiants internationaux qui souhaitent changer d’école pendant leurs études au Canada demandent un nouveau permis d’études, au lieu de simplement mettre à jour les informations pertinentes dans le système d’IRCC.
Selon un rapport de l'IRCC, le Canada attire plus d'un million d'étudiants internationaux pour étudier en 2023. Les statistiques de l'IRCC montrent également que le nombre total de Vietnamiens étudiant au Canada est en baisse continue, passant de 21 480 personnes en 2019. , d'ici 2022 il ne restera que 16 140 personnes. D'ici 2023, le nombre d'étudiants vietnamiens au Canada augmentera légèrement, pour atteindre 17 175 personnes et se classer au 8e rang en nombre. Pour les diplômes de premier cycle, le coût par an est d'environ 36 000 CAD (626 millions de VND).
Source : https://thanhnien.vn/nam-2025-canada-tiep-tuc-cat-giam-so-du-hoc-sinh-toi-nuoc-nay-vi-sao-185250204150850658.htm
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