Le département du Trésor américain a ciblé près de 300 personnes et entités, tandis que le département d’État américain a ciblé plus de 250 personnes et entités et que le département du Commerce américain a ajouté plus de 90 entreprises à la liste des entités.
Le président américain Joe Biden. Photo : Reuters
Les sanctions visent notamment le système de paiement russe Mir, les institutions financières, les installations militaro-industrielles, la production d'énergie et d'autres secteurs du pays.
En réponse aux sanctions, l'ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoli Antonov, a déclaré : « Washington ne se rend-il pas compte que les sanctions ne nous feront pas tomber ? »
Les États-Unis et leurs alliés ont imposé des sanctions à des milliers de cibles russes depuis le début du conflit entre Moscou et l'Ukraine le 24 février 2022. L'Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada ont également pris des mesures contre la Russie vendredi.
Pourtant, l’économie russe, tirée par les exportations et pesant 2,2 billions de dollars, a résisté à des sanctions sans précédent bien mieux que ce que l’Occident avait anticipé.
Dans le cadre de ces nouvelles sanctions, les États-Unis ont également imposé des sanctions au principal groupe pétrolier russe, Sovcomflot, accusant le groupe d'être impliqué dans la violation de la limite de prix du pétrole russe fixée par le G7. Quatorze autres pétroliers ont également été visés.
Les sanctions visent également plus d’une douzaine de banques russes, de sociétés d’investissement, de fonds de capital-risque et de sociétés fintech.
Les États-Unis visent également la production et les exportations énergétiques futures de la Russie, en ciblant également le projet Arctic LNG 2 en Sibérie. En novembre, Washington a imposé des sanctions à une entité majeure impliquée dans le projet.
Pendant ce temps, le département d’État américain a ciblé le constructeur naval russe Zvezda, qui serait impliqué dans la construction de 15 méthaniers dédiés destinés à soutenir les exportations de GNL 2 dans l’Arctique.
Les États-Unis ont également imposé des sanctions à des entités basées en Chine, en Turquie, aux Émirats arabes unis, au Kazakhstan, au Liechtenstein et ailleurs pour non-respect des sanctions occidentales contre la Russie et pour d’autres raisons.
Liu Pengyu, porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington, a qualifié les sanctions contre les entreprises chinoises de « mesure typique de coercition économique, d'unilatéralisme et d'intimidation » de la part des États-Unis.
Huy Hoang (selon Reuters, AP, CNN)
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