Selon les statistiques, la superficie moyenne des terres agricoles par habitant au Vietnam est parmi les plus basses au monde, seulement 0,25 hectare.
La plupart des groupes de sols du Vietnam sont des groupes de sols problématiques. 70 % de la superficie du territoire est située sur un terrain montagneux escarpé, donc facilement érodé et emporté, entraînant une perte de nutriments. Le sol est souvent acide, pauvre en humus et en nutriments...

De plus, la pollution des sols causée par l’utilisation excessive de pesticides et d’engrais chimiques affecte la santé des sols et des plantes.
Selon M. Le Thanh Tung, directeur adjoint du Département de la production végétale du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, l'équilibre entre l'efficacité de l'utilisation des engrais et des pesticides réduit non seulement les coûts, mais aussi la dégradation des sols, la quantité d'eau d'irrigation et de nombreuses émissions de gaz à effet de serre.

La gestion et l’utilisation des terres agricoles ont initialement connu des changements positifs, contribuant à améliorer la qualité des produits agricoles du Vietnam vers une production agricole durable. Bien qu'il existe un cadre juridique pour la formation de zones de production agricole concentrée, la production agricole à grande échelle et l'application de la science et de la technologie modernes... Il est toutefois nécessaire de disposer de réglementations plus détaillées sur l'étude des terres, leur évaluation et leur protection, leur amélioration et leur restauration régulières.
En ce qui concerne l'engagement du Vietnam à atteindre le Netzero d'ici 2050, une mesure de réduction des émissions qui apportera des avantages à long terme pour le réinvestissement dans la restauration des terres, M. Tung a commenté : « Nous prenons la valeur d'un delta important dans le monde, contribuant à la réduction des émissions. La commercialisation de crédits carbone en mesurant les faibles émissions des plateformes ouvre d’autres processus. Lorsque ces bénéfices seront obtenus, ils seront réinvestis dans les zones de production. »
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