Journaliste : Aujourd'hui, 17 février, le Premier ministre devrait présider une conférence nationale pour promouvoir le développement sain et durable du marché immobilier. Pouvez-vous évaluer l’importance de cette conférence ?
- Prof. Dr. HOANG VAN CUONG : Le marché immobilier est confronté à de nombreuses difficultés, comme en témoigne le fait que presque toutes les transactions sont « gelées ». Lorsque le marché immobilier est « gelé », cela aura pour conséquence qu’une série d’autres secteurs économiques stagneront et ne se développeront pas. Même le secteur financier est engorgé par une énorme quantité de capitaux « enfouis » dans des projets immobiliers.
Les acteurs du secteur immobilier attendent de la Conférence nationale qu'elle favorise un développement sain et durable du marché immobilier et propose des solutions concrètes. Photo : Hoang Trieu
Il est très important que nous prenions des mesures pour dénouer les nœuds dans le secteur immobilier car ce secteur est un maillon du système économique. Supprimer les goulets d’étranglement pour l’immobilier signifie supprimer les goulets d’étranglement pour l’économie et l’ensemble du système financier, favorisant ainsi la croissance. Par conséquent, la Conférence nationale en ligne pour promouvoir le développement sain et durable du marché immobilier présidée par le Premier ministre est extrêmement nécessaire pour trouver une voix commune ainsi que des solutions véritablement efficaces pour promouvoir et faire fonctionner le marché immobilier et le système financier.
Quelle est la raison de la congestion actuelle du marché immobilier, monsieur ?
- La principale raison de la stagnation du marché immobilier est le manque de ressources financières et de soutien financier. Au cours des années précédentes, les ressources des entreprises immobilières reposaient en grande partie sur le capital obligataire. Cependant, après l’incident impliquant certaines entreprises émettant des obligations en violation, la marge de manœuvre pour mobiliser des ressources par le biais d’obligations est presque épuisée. La situation dans laquelle de nombreuses entreprises doivent rembourser leurs obligations a encore accru la pression sur le capital.
Dans ce contexte, les banques doivent assurer la sécurité du système, c'est pourquoi les prêts bancaires destinés au secteur immobilier doivent également être contrôlés, ce qui entraîne des difficultés financières pour les entreprises de ce secteur.
Quelles solutions proposez-vous pour aider les entreprises ainsi que l’ensemble du marché immobilier à fonctionner à nouveau ?
- Le plus important est de libérer les ressources. Le déblocage des ressources doit se faire dans les deux sens. Il faut d’abord discuter de solutions pour débloquer les capitaux et les ressources du crédit provenant des obligations. Deuxièmement, les entreprises immobilières elles-mêmes doivent également s’adapter et se restructurer pour rééquilibrer leurs ressources. Par exemple, supprimez avec audace certains investissements inefficaces qui consomment des flux de trésorerie pour vous concentrer sur des projets et des produits avec des liquidités afin de créer des flux de trésorerie.
En outre, il est nécessaire de souligner les problèmes dans les mécanismes, les politiques et les lois, proposant ainsi des solutions efficaces.
À long terme, quel sera l’impact de la loi sur le logement (modifiée) et de la loi sur les activités immobilières (modifiée) sur le marché immobilier ?
- Évidemment, ces deux lois visent à ne pas « surchauffer » le marché immobilier, et visent à former des investisseurs immobiliers professionnels. Si nous ne permettons pas la surchauffe du marché immobilier et si nous encourageons la formation d’activités d’investissement professionnelles, la possibilité de stabilité du marché sera plus élevée.
En outre, la loi sur le logement (modifiée) et la loi sur les affaires immobilières (modifiée) visent également à prévenir les comportements abusifs et exploiteurs dans les activités commerciales immobilières tels que les projets « fantômes » ou les projets sans base juridique suffisante, les rumeurs, la création de vagues virtuelles, la fièvre foncière virtuelle sur le marché...
Lorsque la loi sur le logement (modifiée) et la loi sur les affaires immobilières (modifiées) seront publiées, nous espérons que nous aurons un marché immobilier plus sain, plus stable et plus professionnel.
Avant la tenue de la Conférence nationale sur la promotion du développement sain et durable du marché immobilier organisée par le gouvernement, le gouvernement et le Premier ministre avaient émis de nombreuses directives liées au marché immobilier, mais il semble qu'ils n'aient pas résolu de nombreux problèmes ?
- Dans la Directive 03/CT-TTg du Premier ministre sur l'exhortation à la mise en œuvre des tâches clés après les vacances du Têt 2023, le Premier ministre a également confié la responsabilité aux localités, aux ministères et aux branches d'éliminer les difficultés juridiques du marché immobilier. Dans le même temps, la Banque d’État est également chargée d’envisager de débloquer des sources de crédit pour soutenir l’immobilier.
De toute évidence, le Premier ministre a clairement reconnu le rôle et l’importance de la reprise et du développement du marché immobilier pour la croissance économique. Je pense que la direction du Premier ministre est très opportune et répond aux exigences actuelles du secteur immobilier.
(*) Voir le journal Lao Dong du 15 février
Source : https://nld.com.vn/kinh-te/go-kho-cho-bat-dong-san-cach-nao-can-nhieu-giai-phap-dong-bo-2023021621395759.htm
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