Le ministère des Sciences et de la Technologie sollicite des commentaires sur le projet de décret détaillant la création ou la participation à la création d'entreprises et l'apport en capital aux entreprises pour commercialiser les résultats de la recherche scientifique et du développement technologique (appelé le projet).
Commentant le projet, la Fédération vietnamienne du commerce et de l'industrie (VCCI) a déclaré : La clause 4 de l'article 3 du projet stipule que « la commercialisation des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique est comprise comme la mise en œuvre des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique au service du développement économique et social », ce qui ne semble pas être complètement proche du concept de « commercialisation ».
En termes économiques, la « commercialisation » est souvent comprise comme le processus de conversion des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique en produits ou services pouvant être vendus sur le marché, dans le but de générer des profits et d’élargir le marché. L’objectif de la « commercialisation » n’est pas seulement de servir le développement économique et social, mais comprend également l’application et la commercialisation efficaces de ces produits.
Par conséquent, le VCCI recommande que le comité de rédaction envisage de modifier et de compléter ce règlement afin de le clarifier et de refléter correctement la nature du processus de commercialisation, y compris les aspects commerciaux et la création de valeur marchande.
En ce qui concerne la relation entre les dispositions du projet et les dispositions de la loi sur les entreprises, le projet contient des dispositions relatives à la création, à la participation à la création d'entreprises et à l'apport en capital aux entreprises pour commercialiser les résultats de la recherche scientifique et du développement technologique.
Il est donc nécessaire, selon le VCCI, de prendre en compte la relation avec le droit des affaires. Le Comité de rédaction est invité à examiner et à réviser les questions suivantes afin d’assurer la cohérence du système juridique.
Plus précisément, concernant le capital apporté et son évaluation, conformément aux dispositions de la Loi sur les entreprises de 2020, « le capital apporté lors de la création d'une entreprise doit être évalué par les associés et les actionnaires fondateurs selon le principe du consensus ou par un organisme d'évaluation. En cas d'évaluation par un organisme d'évaluation, la valeur du capital apporté doit être approuvée par plus de 50 % des associés et des actionnaires fondateurs » (clause 2, article 36).
Le chapitre II rédige des règlements sur le capital apporté et l'évaluation du capital apporté dans le sens de la détermination des types de capital apporté et des méthodes d'évaluation du capital apporté. Ceci est adapté au cas d'une institution publique créant une entreprise - l'évaluation des actifs apportés est déterminée par le propriétaire ou en engageant un organisme d'évaluation.
En cas de participation à la création ou à l'apport en capital d'une entreprise, l'évaluation des actifs apportés doit être approuvée par plus de 50 % des membres et actionnaires fondateurs. Ainsi, les résultats de l’évaluation des actifs apportés dans le cas d’une institution publique apportant des capitaux à une entreprise doivent tenir compte du fait que les actionnaires et les autres membres approuvent ou non l’évaluation.
Afin d'assurer la cohérence et la commodité du processus de demande, le VCCI recommande que le comité de rédaction étudie les cas suivants pour résoudre les cas suivants :
Lorsqu'une institution publique apporte un capital, crée une entreprise et procède à une évaluation conformément aux dispositions du Décret, cette évaluation est-elle automatiquement reconnue comme la valeur du capital apporté ou nécessite-t-elle le consentement des membres fondateurs et des actionnaires ? Si les membres fondateurs et les actionnaires ne sont pas d’accord avec la valeur d’évaluation des actifs en capital apportés, l’institution publique doit-elle réévaluer ou convenir avec les membres fondateurs et les actionnaires de l’entreprise ?
Le chapitre IV du projet stipule que les employés publics peuvent s’inscrire pour contribuer au capital afin de créer des entreprises et participer à la gestion et au fonctionnement des entreprises.
La VCCI estime que cela est conforme à la clause 4 de l'article 23 de la loi sur le capital de 2024, mais n'est pas conforme à la loi sur les entreprises de 2020. Dans la proposition de rédaction d'amendements à la loi sur les entreprises, elle a également proposé des amendements aux sujets autorisés à participer à la création d'entreprises en tant que fonctionnaires. Toutefois, jusqu’à l’adoption de la loi révisée sur les entreprises, les documents juridiques régissant l’enregistrement des entreprises stipulaient toujours que les fonctionnaires n’étaient pas autorisés à créer, à participer à la gestion et au fonctionnement des entreprises.
Par conséquent, lorsque ce décret entrera en vigueur, il n’y aura pas de base juridique pour mettre en œuvre les dispositions. C’est la raison pour laquelle le VCCI a demandé au Comité de rédaction d’étudier la date à laquelle la disposition ci-dessus entrera en vigueur.
En outre, la VCCI a également commenté les principes d’utilisation des actifs des établissements publics pour établir, participer à l’établissement, apporter des capitaux aux entreprises et valoriser les actifs en tant que droits de propriété intellectuelle (article 9).
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