(Dan Tri) - Le président russe Vladimir Poutine a demandé à l'Occident de cesser toutes les livraisons d'armes à l'Ukraine afin qu'un accord de cessez-le-feu puisse être signé.
Le président russe Vladimir Poutine rencontre des généraux militaires à Koursk le 12 mars (Photo : TASS).
Selon une source bien informée citée par Pravda , lors de la visite de l'envoyé spécial américain Steve Witkoff à Moscou le 13 mars, le président russe Vladimir Poutine a clairement indiqué qu'il s'agissait d'une condition obligatoire pour la signature d'un accord de cessez-le-feu en Ukraine.
Le dirigeant russe a appelé à des discussions plus larges sur une solution durable à la guerre. Les exigences de M. Poutine pourraient inclure la démilitarisation de l’Ukraine et l’engagement de ne pas laisser l’Ukraine rejoindre l’OTAN.
La source a ajouté que la Russie souhaite que l'Occident mette fin à toutes les livraisons d'armes à l'Ukraine, mais que l'objectif minimum soit de couper l'aide américaine à Kiev.
Les sources ont également souligné que la demande ne serait que temporaire. L'Occident pourrait reprendre son aide militaire à l'Ukraine après que la Russie et l'Ukraine ont signé un accord de paix dans lequel Kiev a accepté de limiter son potentiel militaire.
Un responsable européen, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré qu'il était peu probable que l'Europe accepte une demande de cesser de fournir des armes à l'Ukraine dans le cadre d'un éventuel accord de cessez-le-feu. Il a souligné que cela pourrait conduire à une situation où la Russie se réarmerait pendant le cessez-le-feu, tandis que l'Ukraine, au contraire, n'aurait pas une telle opportunité.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré la semaine dernière que Moscou soutenait un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine proposé par les États-Unis. Il a toutefois souligné qu'il était nécessaire de résoudre d'abord un certain nombre de questions liées aux intérêts de la Russie et au mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Il a également déclaré qu’il était prêt à discuter de ces questions avec le président Trump.
Selon les observateurs, cette réponse « ambivalente » permet à M. Poutine d'éviter d'offenser le dirigeant américain, tout en suggérant de négocier un accord aux conditions de Moscou. L’appel téléphonique d’aujourd’hui avec le président Trump pourrait être l’occasion pour M. Poutine de faire de telles propositions.
Le New York Times, citant une source proche du dossier, a déclaré que l'Ukraine craignait que le président Trump n'accepte de céder le contrôle d'Odessa, un port stratégiquement important sur la mer Noire, lors de pourparlers avec M. Poutine.
Washington aurait accepté que la Russie conserve la péninsule de Crimée et la plupart des territoires qu'elle contrôle actuellement (environ 20 % du territoire ukrainien). Kiev craint toutefois que M. Trump n'accède à des demandes supplémentaires de Moscou, notamment la rétrocession d'Odessa, un centre clé d'exportation de céréales ukrainiennes, et la stabilité économique du pays.
Les conseillers du président ukrainien Volodymyr Zelensky voient un tel scénario comme une menace réelle, notamment compte tenu de la volonté de M. Trump de mettre rapidement fin au conflit, ce qui pourrait l’inciter à faire des concessions importantes.
Source : https://dantri.com.vn/the-gioi/he-lo-dieu-kien-de-nga-chot-thoa-thuan-dinh-chien-voi-ukraine-20250318202734917.htm
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