Récemment, le Département de la sécurité alimentaire du ministère de la Santé a organisé une réunion pour résumer l'inspection de l'État sur la sécurité des aliments importés en 2024.
Réduire de plus de 50 % les produits alimentaires importés qui doivent être inspectés par l’État avant le dédouanement
Récemment, le Département de la sécurité alimentaire du ministère de la Santé a organisé une réunion pour résumer l'inspection de l'État sur la sécurité des aliments importés en 2024.
Ces dernières années, le ministère de la Santé a mené de fortes réformes dans le contrôle de la sécurité des aliments importés, en réduisant notamment le nombre de lignes de produits qui doivent subir une inspection de l’État avant le dédouanement. |
Lors de la réunion, Mme Tran Viet Nga, directrice du département de la sécurité alimentaire du ministère de la Santé, a passé en revue le système de documents juridiques relatifs à l'inspection de la sécurité alimentaire importée, ainsi que le processus de modification et de complément de ces documents pour mettre en œuvre les résolutions annuelles du gouvernement. L’objectif est d’améliorer l’environnement d’investissement, de passer du pré-audit au post-audit et de minimiser les coûts de conformité pour les entreprises.
Selon Mme Nga, ces dernières années, le ministère de la Santé a mené de fortes réformes dans l'inspection de la sécurité des aliments importés, en réduisant notamment le nombre de lignes de produits qui doivent subir une inspection de l'État avant le dédouanement.
Depuis 2021, le ministère de la Santé a publié deux circulaires importantes, contribuant à réduire de plus de 50 % le nombre de lignes de produits soumises à l'inspection de l'État, créant des conditions favorables aux entreprises et favorisant l'environnement d'investissement au Vietnam.
À partir de 2024, le ministère de la Santé a publié la circulaire n° 15/2024/TT-BYT, stipulant la liste des aliments, des additifs alimentaires et des matériaux d'emballage qui doivent être inspectés pour la sécurité alimentaire lors de l'importation.
En conséquence, il n’y a que 398 lignes de produits appartenant à 3 groupes de produits principaux qui nécessitent une inspection de l’État. Cette réduction a permis de réduire les procédures administratives, de raccourcir les délais de dédouanement et de réduire les coûts pour les entreprises importatrices.
Pour garantir la sécurité alimentaire tout en économisant du temps et des coûts, les agences d'inspection ont mis en œuvre 100 % des procédures d'inspection de la sécurité alimentaire sur le système national de guichet unique, avec un temps de mise en œuvre rapide, ne prenant généralement que 1 à 3 heures pour de nombreuses gammes de produits. Ces agences ont également suivi strictement les procédures d’inspection, garantissant ainsi la transparence et l’efficacité du travail d’inspection.
La réduction du nombre de lignes de produits devant être inspectées aidera les entreprises à économiser sur les coûts de conformité, tout en minimisant le temps de stockage et les coûts administratifs.
Cela fait partie des efforts du ministère de la Santé pour simplifier les procédures administratives et promouvoir l’environnement des affaires au Vietnam, notamment dans le contexte de l’intégration internationale.
En plus de réduire le nombre de lignes de produits devant être inspectées, le ministère de la Santé s'oriente également fortement vers un modèle post-inspection au lieu d'un modèle pré-inspection comme auparavant.
En conséquence, les agences se concentreront sur la surveillance et l’inspection après le dédouanement des marchandises, contribuant ainsi à réduire la charge de l’inspection directement à la frontière. Ce modèle permet d’accroître l’efficacité de la gestion sans perturber le flux de marchandises.
Bien que le nombre de lignes de produits soumises à inspection ait diminué, les agences d'inspection de l'État continueront de maintenir une coordination étroite avec les ministères et les branches concernés tels que le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et le ministère de l'Industrie et du Commerce pour surveiller et superviser la situation de sécurité alimentaire importée. La coordination entre ces agences permet de détecter les risques à un stade précoce et de traiter rapidement les problèmes liés à la sécurité alimentaire.
Bien que les résultats obtenus aient été positifs, le directeur Tran Viet Nga a également demandé aux agences d'inspection de l'État de reconnaître franchement les lacunes et les limites du travail d'inspection de la sécurité alimentaire en 2024 afin de procéder à des ajustements et de perfectionner les procédures professionnelles conformément aux dispositions de la circulaire 15/2024/TT-BYT.
Les dirigeants du Département de la sécurité alimentaire ont également souligné que les agences d'inspection doivent mettre en œuvre pleinement les procédures d'inspection, en particulier inspecter strictement les aliments importés, et envoyer des commentaires au Département de la sécurité alimentaire en cas de problème pendant le processus de mise en œuvre.
Conformément à la circulaire n° 15, en cas de différences dans la classification et la détermination des codes de marchandises, la détermination des codes de marchandises doit être effectuée conformément aux dispositions de la loi sur les douanes.
Pour les aliments et additifs alimentaires non répertoriés dans la liste de la présente circulaire, la détermination des codes sera effectuée conformément à la réglementation douanière.
Après le dédouanement, les organisations et les particuliers d'importation et d'exportation doivent envoyer des documents au Département de la sécurité alimentaire pour coordonner avec le ministère des Finances afin d'examiner et de mettre à jour la liste supplémentaire.
Pour les marchandises figurant sur la liste des marchandises soumises à l'inspection de l'État en matière de sécurité alimentaire, l'inspection doit être effectuée conformément aux dispositions de l'article 40 de la loi sur la sécurité alimentaire et de l'article 16 du décret n° 15/2018/ND-CP.
Pour les marchandises ne figurant pas sur la liste mais dont les résultats d'inspection sont insatisfaisants ou qui font l'objet d'avertissements de la part des autorités compétentes, des méthodes d'inspection strictes seront appliquées. Les organismes d’inspection de l’État sont chargés d’informer les autorités douanières de l’application ou de la cessation des méthodes d’inspection strictes.
En particulier, pour les additifs alimentaires mixtes contenant deux substances ou plus, le code produit sera déterminé conformément aux règles de classification de la circulaire n° 31/2022/TT-BTC du ministère des Finances.
Source : https://baodautu.vn/cat-giam-hon-50-dong-hang-thuc-pham-nhap-khau-phai-kiem-tra-nha-nuoc-truoc-khi-thong-quan-d232743.html
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