L'enfant a été emmené aux urgences par sa famille dans un état de douleur, de pleurs et de panique.
Le 19 mars, le médecin spécialiste Nguyen Xuan Truong (Centre de traumatologie orthopédique, Hôpital général Tam Anh, Ho Chi Minh-Ville) a déclaré que les résultats de la radiographie avaient déterminé que l'enfant avait un fémur droit fracturé avec les deux extrémités de l'os cassé déplacées. Pour assurer le meilleur processus de récupération, les médecins ont décidé d'appliquer un plâtre sur tout le corps, de la cheville à la poitrine.
Selon le Dr Truong, comme la fracture se situe près de l’articulation de la hanche et que les jeunes enfants ne sont pas encore conscients de garder leur corps immobile, un long plâtre contribue à créer l’environnement le plus stable pour la récupération osseuse. Cette méthode permet non seulement de réparer l’os cassé, mais également de limiter le mouvement de la jambe et du haut du corps, tout en protégeant l’articulation de la hanche ainsi que la colonne vertébrale.
Avant de réaliser le plâtre, le patient reçoit une anesthésie intraveineuse. Cependant, comme des organes tels que le cœur, les poumons, le foie et le système immunitaire ne sont pas complètement développés, les enfants risquent de souffrir de complications telles que l’arythmie, l’hypotension artérielle ou des difficultés respiratoires. Le médecin doit donc calculer soigneusement le dosage de l’anesthésie et surveiller de près les réactions du bébé.
Les résultats de la radiographie ont montré une fracture de la cuisse droite du patient.
PHOTO : TA
L'anesthésie a été difficile car les veines des bras de l'enfant étaient trop petites, ce qui a obligé le médecin à prélever une veine dans la région de l'aine, une zone comportant de nombreux vaisseaux sanguins et nerfs. L'enfant était effrayé et ne pouvait pas maintenir une position stable, les médecins ont donc dû l'opérer avec beaucoup de précautions. Après plus d’une heure, le moulage du corps entier a été terminé. L’intervention a été considérée comme réussie, contribuant à réparer l’os cassé et à faciliter une guérison osseuse rapide, tout en réduisant le risque d’infection ou de complications si le plâtre se desserre.
Après deux jours de surveillance, le patient a pu quitter l'hôpital. Le médecin expliquera à la famille comment prendre soin du bébé, notamment en nettoyant la zone du plâtre et en assurant une nutrition adéquate pour soutenir le processus de récupération. Il est également conseillé aux parents d’éviter de suralimenter leurs enfants, car le plâtre peut exercer une pression sur l’abdomen, provoquant une gêne. On s’attend à ce que le plâtre soit retiré et que le bébé puisse récupérer complètement après 4 à 6 semaines.
Selon le Dr Truong, les fractures près de l’articulation de la hanche peuvent affecter le développement de l’articulation de la hanche et des tissus mous environnants, limitant ainsi la mobilité future. Par conséquent, les enfants doivent être réexaminés chaque semaine pour surveiller la progression de la guérison osseuse et ajuster le plâtre si nécessaire.
Les parents ne devraient pas jouer à jongler et à secouer leurs enfants.
Le docteur Truong a déclaré que les fractures osseuses sont des blessures courantes chez les jeunes enfants car leur système squelettique est encore en développement, les os sont mous et facilement affectés par les forces externes. Par conséquent, lorsqu’ils jouent avec des enfants, les parents doivent éviter les mouvements trop forts. Les médecins mettent notamment en garde contre le fait de jongler ou de secouer les jeunes enfants. Outre le risque de fractures osseuses, ces actions peuvent également affecter gravement le système nerveux.
À cet âge, la tête de l'enfant est grosse par rapport au corps, tandis que les muscles du cou sont encore faibles et pas assez forts pour la soutenir. De plus, le cerveau du bébé est encore en développement, situé dans l’environnement du liquide céphalo-rachidien.
Les médecins conseillent aux parents de ne pas jongler ou secouer leurs enfants.
ILLUSTRATION : IA
« En cas de secousses violentes ou de projections en hauteur suivies d'une chute, le cerveau peut se déplacer par inertie et entrer en collision avec le crâne, entraînant un risque d'œdème cérébral, une augmentation de la pression intracrânienne et des lésions des vaisseaux sanguins cérébraux. Ces lésions peuvent entraîner des conséquences à long terme, de légères à graves, telles qu'un retard de développement, des troubles du langage, des difficultés d'apprentissage, une baisse de la vision ou la cécité, une surdité, une paralysie nerveuse, des convulsions, voire la mort », a analysé le médecin.
Source : https://thanhnien.vn/be-1-tuoi-bi-gay-xuong-dui-bac-si-chi-nguy-hiem-khi-tung-hung-tre-185250319133645462.htm
Comment (0)