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L'agence de presse Reuters a cité une source du ministère qatari des Affaires étrangères selon laquelle les forces israéliennes et du Hamas ont commencé à mettre en œuvre un cessez-le-feu de quatre jours à partir de 7h00 du matin le 24 novembre (heure locale, 12h00 heure du Vietnam). Il s’agit d’un cessez-le-feu global, en vigueur dans le nord et le sud de la bande de Gaza.
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a déclaré que le premier groupe d'otages, dont 13 femmes et enfants israéliens, sera libéré à 16 heures le même jour (21 heures, heure du Vietnam). Le nombre d'otages libérés après 4 jours sera de 50 personnes. En échange, Israël libérera également de nombreux Palestiniens détenus dans les prisons. L’aide commencera également à affluer vers la bande de Gaza.
Sur le réseau social Telegram, le Hamas a également confirmé qu'il cesserait temporairement les combats avec Israël. « Nous espérons tous que cet accord ouvrira la voie à un cessez-le-feu durable », a déclaré Majed Al-Ansari. Un responsable du département d’État américain a qualifié le cessez-le-feu temporaire de « moment d’espoir », mais il restera beaucoup de travail à faire pour libérer tous les otages.
Une scène de dévastation après les bombardements israéliens sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 novembre 2023. Photo : THX |
Selon Reuters, de nombreuses puissances ont réagi avec prudence au cessez-le-feu temporaire, car Israël et le Hamas ont tous deux envoyé des signaux indiquant qu'il s'agissait seulement d'une étape temporaire avant la reprise des combats. Les combats ont continué avant la mise en œuvre du cessez-le-feu. Plusieurs responsables locaux de la bande de Gaza ont déclaré qu'un hôpital de la ville de Gaza figurait toujours parmi les cibles bombardées.
Le 23 novembre (heure locale), le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le roi jordanien Abdallah ont salué le cessez-le-feu humanitaire temporaire dans la bande de Gaza, soulignant l'urgence d'un accord de cessez-le-feu à long terme ainsi que la nécessité d'augmenter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza.
Lors d'une rencontre au Caire, le président égyptien et le roi de Jordanie se sont fermement opposés aux politiques de famine et de punition collective imposées au peuple palestinien. Les deux dirigeants se sont également opposés à toute tentative d'expulser les Palestiniens de Gaza, réaffirmant le soutien indéfectible de l'Égypte et de la Jordanie à la cause palestinienne.
Le président El-Sisi et le roi Abdallah ont appelé la communauté internationale à profiter du cessez-le-feu temporaire de quatre jours, qui devrait entrer en vigueur à partir de 7h00 du matin le 24 novembre (heure locale), pour apporter une aide aux personnes qui souffrent à Gaza et contribuer à atténuer la crise humanitaire dans cette bande de terre méditerranéenne.
Des chars israéliens dans les rues de la ville de Gaza le 22 novembre. Photo : REUTERS |
Le dirigeant égyptien et le roi jordanien ont également discuté des efforts visant à promouvoir un processus politique visant à garantir les droits légitimes du peuple palestinien et à établir un État palestinien indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale. Le roi Abdallah a souligné le rôle important du cessez-le-feu humanitaire temporaire pour prévenir une nouvelle escalade du conflit à Gaza et soutenir les efforts visant à mettre fin à la guerre.
M. Abdullah a apprécié le rôle de l’Égypte et du Qatar dans la conclusion d’un accord de cessez-le-feu temporaire entre Israël et le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza. Le roi Abdallah a salué les efforts de l'Égypte pour accroître l'aide à la population de Gaza, fournir des soins médicaux aux Palestiniens blessés et évacuer les citoyens étrangers.
Lors d'un autre événement survenu le même jour, s'adressant à des milliers d'Égyptiens lors d'un événement pro-palestinien organisé au stade international du Caire, le président El-Sisi a clairement indiqué que l'expulsion des Palestiniens est une ligne rouge pour l'Égypte. « Nous nous opposons fermement à la déportation des Palestiniens vers l’Egypte ou la Jordanie », a souligné M. El-Sisi.
Selon les statistiques du Bureau des médias du gouvernement de Gaza publiées le 23 novembre, 14 854 Palestiniens, dont 6 150 enfants et 4 000 femmes, ont été tués depuis le début du conflit à Gaza le 7 octobre. En outre, le nombre de blessés a atteint plus de 36 000, dont plus des deux tiers sont des femmes et des enfants. Entre-temps, le nombre de personnes disparues est estimé à environ 7 000, dont au moins 4 700 enfants et femmes.
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