La société américaine de biotechnologie Colossal a réussi à créer une souris duveteuse, marquant une étape importante dans les efforts visant à faire revivre le mammouth éteint.
Souris à fourrure
Photo : Colossal Biosciences
Les mammouths laineux vivaient dans les plaines glacées d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord jusqu’à leur extinction il y a environ 4 000 ans.
La société de biotechnologie Colossal a annoncé en 2021 un plan ambitieux visant à ressusciter le mammouth puis le dodo. Depuis lors, la société s'est concentrée sur l'identification des traits clés de la cible en étudiant l'ADN ancien, dans le but de créer des individus vivants avec les gènes de la cible, selon AP le 5 mars, citant le PDG Ben Lamm.
Dans une nouvelle annonce, Colossal a déclaré que son équipe de scientifiques avait génétiquement modifié des embryons de souris pour créer des souris aux poils longs, épais et bouclés. Ils les ont surnommés « les rats colossaux et poilus ».
Des scientifiques colossaux ont passé au peigne fin les bases de données génétiques des souris pour identifier un groupe de gènes liés à la qualité des cheveux et au métabolisme des graisses.
Ils ont choisi ces deux traits parce que les variations génétiques dans ce groupe sont liées à la tolérance au froid, un trait qui a permis aux mammouths de survivre dans l’environnement gelé de l’Arctique à l’époque préhistorique.
Colossal a déclaré avoir choisi d'expérimenter d'abord sur des souris pour déterminer la procédure avant de passer à la modification des gènes des fœtus d'éléphants d'Asie, le plus proche parent vivant du mammouth.
Le mammouth laineux va-t-il renaître ?
Cependant, l’éléphant d’Asie étant également classé comme espèce en voie de disparition, le directeur général Lamm a admis qu’il y aurait de nombreux autres processus et défis à surmonter avant que le plan puisse avancer.
Colossal a récolté plus de 400 millions de dollars pour ses efforts visant à faire revivre le mammouth.
Avant cette réussite, le biologiste Vincent Lynch de l'Université de Buffalo (États-Unis), qui ne faisait pas partie de l'équipe, appréciait l'aspect technique de la recherche. Selon lui, de nouvelles techniques comme CRISPR permettent une édition plus efficace et plus facile des gènes chez la souris.
Source : https://thanhnien.vn/chuot-long-xu-trinh-dien-the-gioi-185250306093343857.htm
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