Gaza au cœur de nouveaux calculs

Báo Thanh niênBáo Thanh niên17/02/2025


Après que les négociateurs ont aidé à sauver un cessez-le-feu presque effondré dans la bande de Gaza, le Hamas a libéré trois otages israéliens en échange de 369 prisonniers palestiniens le 15 février. L'attention se porte désormais sur les négociations pour la phase 2, le Hamas souhaitant en discuter cette semaine pour mettre en œuvre le cadre convenu, tandis qu'Israël semble vouloir prolonger la phase 1.

Gaza giữa những toan tính mới- Ảnh 1.

Un otage a retrouvé sa famille à Tel Aviv (Israël) le 15 février.

Inquiétude à propos de la phase 2

La première phase du cessez-le-feu, qui a débuté le 19 janvier et a duré 42 jours, comprenait la libération de 33 otages par le Hamas en échange de milliers de prisonniers palestiniens détenus par Israël. L’aide humanitaire a également été augmentée à Gaza et les Palestiniens ont été autorisés à retourner dans la partie nord de la bande. Jusqu'à présent, le Hamas a libéré 19 des 33 otages israéliens dans le cadre de l'accord, ainsi que cinq otages thaïlandais dans le cadre d'un accord distinct.

La phase 2 devrait inclure la libération des otages israéliens et l’achèvement du retrait militaire israélien de Gaza. Le Times of Israel du 15 février a cité un haut responsable du Hamas, Taher al-Nunu, déclarant que la force espère que les négociations indirectes avec Israël sur la phase 2 commenceront cette semaine. Une source a également déclaré que les négociateurs ont dit au Hamas qu'ils espéraient entamer les discussions sur la deuxième phase à Doha, au Qatar, cette semaine.

Gaza giữa những toan tính mới- Ảnh 2.

Des soldats israéliens dans une zone frontalière de la bande de Gaza le 15 février.

Après l'échange d'otages et de prisonniers du 15 février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tenu ce soir-là des consultations de sécurité sur l'avenir de l'accord. Les médias israéliens ont rapporté que le dirigeant souhaitait accélérer la libération des deux prochaines otages. Selon la chaîne 12, M. Netanyahu veut prolonger la phase 1 afin que le Hamas puisse libérer davantage d'otages, y compris ceux qu'Israël considère comme étant en mauvaise santé. Les négociateurs israéliens ont quant à eux mis en garde contre le risque de perturbation de la première phase si le pays n'entamait pas de négociations sérieuses sur la deuxième phase. Ces négociations auraient dû débuter il y a près de deux semaines.

Déménagement des États-Unis

Les développements ultérieurs à Gaza sont également affectés par la visite du nouveau secrétaire d'État américain Marco Rubio dans la région. M. Rubio est arrivé en Israël hier, le 16 février, après avoir averti que la reprise du conflit à Gaza n'éliminerait pas la menace du Hamas pour Israël. Selon l'AFP, après avoir rencontré hier le secrétaire d'Etat américain Rubio, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que les deux pays avaient la même approche sur Gaza, et a salué la "vision audacieuse" du président américain Donald Trump pour cette bande de terre. « Je veux assurer à tous ceux qui nous écoutent que le président Trump et moi travaillons en étroite collaboration et en coordination », a ajouté Netanyahu. Après avoir quitté Israël, M. Rubio devrait se rendre aux Émirats arabes unis (EAU) et en Arabie saoudite, deux pays ayant une grande influence dans la région et qui se sont tous deux prononcés contre la relocalisation massive de Palestiniens.

Dans un développement connexe, le ministère israélien de la Défense a déclaré le 16 février qu'un lot de bombes lourdes MK-82 venait d'être livré au pays, après avoir été suspendu par l'administration de l'ancien président américain Joe Biden. Commentant les développements à Gaza, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a salué l'augmentation de l'aide humanitaire mais a averti qu'il « serait inimaginable que la guerre éclate à nouveau à Gaza ».

Le Liban empêche l'atterrissage d'un avion iranien

L'AFP a cité le 16 février une source de sécurité révélant que le Liban avait refusé de laisser deux avions iraniens atterrir dans la capitale Beyrouth la semaine dernière, après que les États-Unis ont averti qu'ils pourraient être abattus par Israël. L'incident s'est produit pour la première fois le 13 février, lorsque les autorités libanaises ont conseillé à un vol en provenance d'Iran et à destination du Liban de ne pas décoller. Le deuxième incident s’est produit un jour plus tard, provoquant des protestations de nombreux partisans du Hezbollah au Liban. Israël a accusé à plusieurs reprises le Hezbollah d'utiliser l'aéroport de Beyrouth pour recevoir des armes en provenance d'Iran, bien que le Hezbollah et le gouvernement libanais aient nié ces informations.



Source: https://thanhnien.vn/gaza-giua-nhung-toan-tinh-moi-185250216214511202.htm

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