Les élèves qui intimident leurs amis seront transférés dans d’autres écoles.

VnExpressVnExpress20/08/2023


Les harceleurs scolaires devront changer d'établissement, le ministère français de l'Éducation vient de publier un nouveau règlement, trois mois après qu'une élève s'est suicidée à cause du harcèlement qu'elle avait subi à l'école.

Le ministre français de l'Éducation, Gabriel Attal, a publié la semaine dernière un nouveau règlement visant à protéger les victimes de harcèlement scolaire. L'intimidateur sera transféré dans une nouvelle école. Auparavant, les victimes étaient souvent celles qui devaient changer d’école. Les tyrans des autres écoles seront également punis.

Il s'agit d'une nouvelle étape dans la lutte contre le harcèlement et la violence scolaire en France, après la criminalisation du harcèlement l'année dernière.

"Le ministre a pris le problème à bras le corps", a déclaré Wilfrid Issanga, directeur de l'association ALCHM, une association qui lutte contre le harcèlement et la maltraitance envers les enfants en France.

Les associations de lutte contre le harcèlement en France attendent depuis des années des mesures aussi fortes. Ils soutiennent que forcer un enfant victime d’intimidation à changer d’école peut être une double punition, non seulement pour l’enfant mais aussi pour ses parents. Dans certaines zones rurales, devoir fréquenter une école plus éloignée du domicile peut entraîner de nombreuses difficultés.

Photo : Daisy Daisy/Shutterstock

Photo : Daisy Daisy/Shutterstock

Le harcèlement scolaire est devenu une préoccupation majeure en France depuis le suicide de Lindsay, une élève de 13 ans du Pas-de-Calais, dans le nord de la France, en mai. Elle était régulièrement battue dans la cour de l'école, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux sans l'intervention du superviseur. Des centaines de personnes ont défilé en mémoire de Lindsay et ont appelé à la fin du harcèlement scolaire en France.

Selon une enquête du ministère de l'Éducation, 6,7% des lycéens français déclarent avoir subi au moins cinq incidents violents au printemps dernier. Une autre étude a révélé qu’un enfant sur dix a été victime d’intimidation à l’école.

Le silence est souvent le principal obstacle à la résolution de cette situation. De nombreuses familles luttent en silence et de nombreux enfants luttent seuls.

« La nouvelle réglementation est un grand pas en avant, mais nous devons attendre de voir ce qui va réellement changer sur le terrain », a conclu Issanga.

Le gouvernement français a déployé de nombreux efforts pour lutter contre le harcèlement scolaire. En mars dernier, la France a fait du harcèlement à l’école une infraction pénale. Les harceleurs peuvent être emprisonnés jusqu'à 10 ans et condamnés à une amende pouvant atteindre 150 000 euros (près de 3,9 milliards de VND) si la victime se suicide ou tente de se suicider.

A la rentrée prochaine, le plan français de lutte contre le harcèlement (pHARe) sera étendu à tous les établissements du secondaire et de l'université. 86 % des collèges et 60 % des lycées se sont inscrits au programme.

Des lignes d’assistance téléphonique permettant de signaler la cyberintimidation et la maltraitance des enfants seront publiées dans les médias. Les victimes ou les témoins peuvent soumettre des preuves aux autorités.

La France va également renforcer la formation des enseignants sur le harcèlement scolaire. L'Institut national du professorat et de l'enseignement supérieur et l'École française de formation continue participeront à des programmes visant à préparer les enseignants à reconnaître et à agir contre les harceleurs.

L’intimidation dans les écoles est l’un des problèmes les plus urgents de l’éducation mondiale. Selon Atlasocio , un site d'analyse sociologique, près de 130 millions d'élèves âgés de 13 à 15 ans dans le monde sont victimes de harcèlement à l'école.

Khanh Linh (Selon Euronews, Connexionfrance)



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