Cette décision intervient alors que l'administration du président Donald Trump durcit ses politiques d'immigration au cours des deux premiers mois de son mandat.
En Allemagne, le ministère des Affaires étrangères a mis à jour ses conseils le 18 mars après que trois citoyens allemands ont été arrêtés à la frontière américaine. Deux d'entre eux ont été expulsés, tandis que le dossier restant est en cours de traitement par le consulat général de Boston.
Les responsables allemands ont souligné que même avec un visa ou une approbation via le système d'exemption de visa ESTA, la décision d'entrer appartient toujours aux gardes-frontières américains.
Les passeports britanniques après le Brexit. Photo : GI
Le Royaume-Uni a émis des conseils similaires le 19 mars, soulignant que le non-respect des règles d’entrée pourrait entraîner une arrestation ou une détention. Auparavant, les informations sur le site Web du gouvernement britannique ne faisaient référence qu’à des règles strictes, mais n’avertissaient pas clairement des conséquences juridiques.
Le Danemark a mis à jour ses directives de voyage le 20 mars, mettant spécifiquement en garde contre les problèmes liés aux droits des transgenres. L’administration Trump a publié un décret exigeant que l’identification du genre sur les visas soit limitée à deux options : homme ou femme. Par conséquent, il est conseillé aux voyageurs dont le passeport est de genre « X » ou qui ont effectué une transition de sexe de contacter l'ambassade des États-Unis avant le départ.
La Finlande a émis un avertissement similaire, demandant aux binationaux dont le passeport porte la mention « X » de vérifier à l'avance leur éligibilité à l'entrée auprès des autorités américaines.
Dans le même temps, l'Australie a souligné que les autorités américaines ont le droit de refuser l'entrée pour n'importe quelle raison en vertu de ses lois, même si le visiteur possède un visa valide ou un ESTA.
Le Canada n'a pas émis de nouvel avis, mais a rappelé aux citoyens les règles à suivre pour séjourner jusqu'à six mois aux États-Unis sans visa, notant que les résidents permanents canadiens pourraient avoir besoin de demander un visa de non-immigrant pour entrer.
En réponse à cette vague d'avertissements, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré : « Personne n'a le droit absolu de demander un visa étudiant ou une carte verte. Lors d'une demande, nous nous réservons le droit de refuser pour quelque raison que ce soit, conformément à la loi américaine. » Il n’est pas clair si les avertissements de voyage ci-dessus continueront d’être ajustés à l’avenir.
Ngoc Anh (selon Newsweek, CBS)
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