(Dan Tri) - Le Soleil entre dans sa phase la plus active de son cycle de 11 ans, connue sous le nom de maximum solaire. La question est cependant : sommes-nous encore dans cette phase ou est-elle dépassée ?
Au-delà des prédictions scientifiques
Le nombre de taches solaires enregistrées par la NOAA de 2010 à aujourd'hui montre l'évolution des cycles solaires 24 et 25 (Photo : NOAA).
Pour répondre à cette question, il faut d’abord comprendre que le Soleil n’est pas un corps céleste statique. De ce fait, le Soleil connaît toujours une activité intense, avec notamment des phénomènes tels que des éruptions, des éruptions et des changements dans le champ magnétique.
Là, les régions de champs magnétiques concentrés créent une série de taches solaires, qui forment des éruptions, également appelées éjections de masse coronale (CME).
Ces phénomènes ont un impact significatif sur la météo spatiale, qui peut affecter la Terre. L’activité solaire varie selon un cycle de 11 ans, allant du minimum au maximum. Pendant le minimum solaire, il peut y avoir des mois consécutifs sans taches solaires. Au maximum, le nombre de taches solaires, d’éruptions solaires et d’éjections de masse coronale augmente considérablement.
Depuis le début du cycle solaire 25 en décembre 2019, les scientifiques surveillent de près l’activité solaire.
Les premières prévisions du Centre de prévision météorologique spatiale de la NOAA indiquent que le maximum solaire pourrait se produire en juillet avec un nombre de taches solaires allant de 101,8 à 125,2 par mois.
Cependant, la réalité a largement dépassé les prévisions des scientifiques. En août 2024, le nombre moyen lissé de taches solaires sur 13 mois a atteint 156,7, soit un chiffre bien plus élevé que prévu initialement. Et ce nombre continue de croître. Cela soulève la question : le maximum solaire est-il passé ?
« Double maximum » et de nombreuses variables inattendues
Les scientifiques préviennent qu'un double maximum solaire pourrait se produire en juillet avec de nombreuses éruptions violentes (Photo : Getty).
Selon le tableau de comptage des taches solaires d'août 2024, le nombre de taches solaires a atteint un niveau record de 216. À partir de cette date jusqu'en mars, le nombre a fluctué entre 136 et 166 chaque mois, indiquant une légère diminution de l'activité.
Certains experts estiment que le maximum solaire aura lieu entre août et novembre 2024. Cependant, cette prédiction n’est pas encore entièrement certaine.
L’histoire montre que certains cycles solaires précédents ont connu des doubles maxima. En règle générale, le cycle solaire 24 a connu deux pics, survenus en 2012 et 2014. Si le cycle solaire 25 suit un modèle similaire, le maximum solaire n'est peut-être pas encore terminé, mais durera jusqu'à la fin de 2025.
Comme mentionné précédemment, les périodes d’activité solaire intense s’accompagnent souvent de phénomènes importants tels que les éruptions solaires et les éjections de masse coronale (CME). Les éruptions solaires libèrent de grandes quantités de rayonnement et de particules à haute énergie, qui peuvent provoquer des interférences avec les signaux radio sur Terre.
Parallèlement, les CME sont de grandes éjections de plasma de la couronne solaire dans l'espace interplanétaire, se dirigeant parfois directement vers la Terre. Lorsque ces masses de plasma entrent en collision avec la magnétosphère terrestre, elles peuvent déclencher de puissantes tempêtes géomagnétiques, affectant les réseaux électriques, les satellites, les systèmes GPS et même la santé humaine en raison de l'augmentation du rayonnement cosmique.
De plus, une forte activité solaire affecte également l'ionosphère terrestre, provoquant une perte des signaux radio HF, affectant ainsi l'aviation et les communications militaires.
En particulier, l’intensité accrue des tempêtes géomagnétiques pourrait affaiblir la protection naturelle de la Terre contre le rayonnement solaire, créant des effets tels que des aurores boréales brillantes à des latitudes plus basses que d’habitude. Les scientifiques ont également observé que le maximum solaire peut contribuer à des changements climatiques temporaires en raison de l’augmentation globale du rayonnement solaire.
Même si le maximum solaire est passé, cela ne signifie pas que l’activité solaire va immédiatement décliner. En fait, les taches solaires, les éjections de masse coronale et les tempêtes géomagnétiques pourraient encore être intenses pendant un an ou deux.
Cela pourrait se combiner au réchauffement climatique et continuer à affecter la Terre de différentes manières.
Source : https://dantri.com.vn/khoa-hoc/mat-troi-co-the-dat-cuc-dai-kep-chuc-cho-bung-no-vao-thang-7-20250328115350678.htm
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