Le 22 juin, le gouvernement hongrois a approuvé le 14e paquet de sanctions imposées par l'Union européenne (UE) contre Moscou, qui comprend des restrictions sur l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) de la Russie.
La Hongrie accepte des sanctions contre la Russie, notamment des restrictions sur les approvisionnements en GNL. (Source : Bloomberg) |
En conséquence, Budapest a cessé de bloquer les sanctions de l'UE sur l'approvisionnement en GNL de Moscou. En contrepartie, aucune mesure actuelle ou future ne menace la centrale nucléaire Paks II que l'entreprise publique russe Rosatom construit en Hongrie.
Le projet d’énergie nucléaire sera apparemment protégé de manière permanente de toutes les sanctions potentielles, présentes et futures.
Le gouvernement hongrois a exclu Paks II des sanctions dans les précédents paquets, mais ces mesures ont toujours été prises au cas par cas.
La décision de changer cette fois-ci est que le projet est désormais assuré d'une immunité complète contre les sanctions.
Les concessions de Budapest ne changent pas la position de la Hongrie, qui est de s'opposer fermement aux sanctions liées aux questions nucléaires.
Auparavant, le gouvernement avait rejeté toute sanction affectant le secteur gazier russe pour des raisons liées à la sécurité de l'approvisionnement.
Cette mesure constitue un pas en avant significatif, même si les mesures nouvellement adoptées n'affectent pas les approvisionnements en GNL russe vers l'Europe, mais interdisent seulement les réexportations depuis les ports de la région (principalement de Belgique et de France) vers des pays tiers.
De plus, les investissements dans les projets de GNL de Moscou, notamment en mer du Nord, sont interdits.
En 2023, le pays des bouleaux a gagné environ 8 milliards d’euros grâce aux exportations de GNL. L’interdiction actuelle devrait concerner environ un quart de ce montant.
Source : https://baoquocte.vn/goi-trung-phat-thu-14-nham-vao-nga-hungary-bat-ngo-nhuong-bo-co-buoc-tien-moi-vi-dieu-gi-275980.html
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