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Appel aux capitaux privés, l'État doit être un « grand acteur »

Il y a plus de dix ans, on a assisté à une vague d'investissements privés dans les infrastructures (routes nationales, rocades...) sous la forme de BOT.

Báo Tuổi TrẻBáo Tuổi Trẻ22/03/2025

Gọi vốn tư, Nhà nước phải là 'tay chơi lớn' - Ảnh 1.

La station de péage BOT de Cai Lay sur la route nationale 1 traversant la province de Tien Giang était autrefois un point chaud de l'opinion publique, mais la faute n'en incombait pas à l'investisseur BOT - Photo : M.TRUONG

Des centaines de milliers de milliards de dongs sont investis dans l’expansion des routes. Mais immédiatement après, ce fut une période de « crise » où la société était allergique au BOT, de nombreux projets avaient du mal à collecter les frais, des plans financiers échouaient, des créances douteuses... Puis ce fut au tour des entreprises d'avoir peur et de se tenir à l'écart des projets d'infrastructures.

Lorsque la route nationale était surchargée, l’État a appelé à investir dans les autoroutes, mais aucun secteur privé n’a participé. Le gouvernement a dû mobiliser des capitaux pour construire des autoroutes. Ce cercle vicieux a fait perdre l’opportunité d’exploiter les ressources pour le développement national.

Lorsque le secteur privé tourne le dos aux opportunités d’investissement dans les projets d’infrastructure, il devient un espace tranquille pour les ressources privées.

Bien que l’État ait depuis renouvelé l’environnement d’investissement, appelé au partenariat public-privé (PPP) et que la loi sur cette question ait été finalisée, le secteur privé n’est toujours pas pressé.

Face aux exigences de développement du pays, le secteur privé ne peut rester à l’écart mais doit intervenir, même avec un rôle clé et important. Mais si nous voulons que le secteur privé investisse dans les infrastructures, nous devons améliorer l’environnement d’investissement dans ce domaine.

Même si peu de gens l’admettent, pour les entreprises qui investissent dans les infrastructures, l’environnement d’investissement des années précédentes n’était pas stable.

De nombreux projets sont sollicités par la localité pour investir, à travers des étapes procédurales, même le Conseil populaire émet une résolution à mettre en œuvre, mais lorsqu'il y a une réaction, personne n'a voix au chapitre pour expliquer ou protéger, laissant l'entreprise souffrir.

Ensuite, les engagements entre le gouvernement et les entreprises étaient clairement stipulés dans le contrat mais les partenaires ne les ont pas respectés, les entreprises ne savaient pas à qui se plaindre...

Le passé est révolu, il existe de nombreuses leçons précieuses pour améliorer l’environnement d’investissement dans les infrastructures, en supprimant les « nids-de-poule » sur le tapis rouge qui appelle et attire les investissements.

La plus grande leçon est que l’État doit être un « acteur majeur » sur le marché de l’investissement en infrastructures. Quelle taille ? C’est l’État qui doit proposer le projet, regarder au loin et mesurer l’efficacité économique et sociale du projet.

C'est très important car les projets d'infrastructure ont une durée de vie de plusieurs dizaines, voire plusieurs décennies, il faut donc les calculer harmonieusement non seulement à court terme mais aussi à long terme.

Ce « grand acteur » doit savoir harmoniser les intérêts de toutes les parties : l’État, les entreprises de projet et la population. Comment éviter que les entreprises qui investissent dans les infrastructures ne bénéficient d’avantages inhabituels.

Comment adapter le niveau de paiement pour l’utilisation des infrastructures aux capacités des personnes. Comment les entreprises d’investissement peuvent-elles rivaliser équitablement entre elles, sans armées bleues et rouges, sans intérêts de groupe, sans arrière-cour...

Et une fois qu’il est un « grand acteur », l’État doit respecter ses engagements. Les « grands acteurs » ne peuvent pas compenser leurs erreurs en forçant les entreprises à investir dans les infrastructures. Car alors les parties : l’État et les entreprises sont des partenaires égaux devant la loi.

Les entreprises privées doivent également investir dans un environnement concurrentiel sain, se conformer à la loi, ne pas faire de lobbying et ne pas dépendre du pouvoir pour obtenir des projets.

Ce n’est qu’à ce moment-là, lorsque quelque chose se produit, lorsqu’elles se sentent sous pression ou lorsque leur partenaire étatique ne respecte pas leurs engagements, que les entreprises peuvent compter en toute confiance et avec audace sur la loi pour les protéger.

Faire appel à des capitaux privés dans l’économie, en particulier dans les infrastructures, nécessite un nouvel environnement, dans lequel les « grands acteurs » et le « secteur privé transparent » suivent tous les deux les règles du jeu, et tous doivent être équitables les uns envers les autres. À ce moment-là, les populations, bénéficiaires des projets d’infrastructures, apporteront leur soutien.

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