Le 20 mars, l’Union européenne (UE) a annoncé un report de l’imposition de droits de douane de rétorsion sur les produits américains, exprimant sa volonté d’envisager des droits de douane avec ce pays.
Le retard dans l’imposition de droits de douane de rétorsion fait partie de la stratégie de l’UE visant à montrer sa bonne volonté tout en envisageant des droits de douane avec les États-Unis. Photo d'illustration. (Source : CNBC) |
Selon le plan initial, les contre-mesures du bloc des 27 membres devaient entrer en vigueur à partir du 1er avril par étapes.
Concrètement, la phase 1, à partir du 1er avril, prévoit que l'UE imposera une taxe de 50 % sur le whisky, les bateaux à moteur et les motos en provenance des États-Unis.
Dans la deuxième phase, qui devrait entrer en vigueur le 13 avril, le vieux continent imposera des droits de douane sur la bière, la volaille, le bœuf et les produits agricoles tels que le soja, les tomates et les framboises.
On estime que la valeur totale affectée dans les deux phases pourrait s'élever à environ 28 milliards de dollars de biens d'exportation de la première économie mondiale.
Actuellement, selon la Commission européenne (CE), l'ensemble des mesures de rétorsion en deux phases de l'UE entreront en vigueur simultanément à la mi-avril 2025, en fonction du processus de négociation.
M. Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne, a déclaré que le report de la date limite de la première phase de l'impôt vise à prolonger le temps de négociation avec le gouvernement américain. L’ajustement du calendrier ne réduit pas l’impact de la réponse de Bruxelles.
Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a souligné que le retard dans l'imposition des droits de douane faisait partie de la stratégie du bloc visant à montrer sa bonne volonté lors du processus d'examen des droits de douane. La CE évaluera les actions de Washington pour « ajuster sa réponse en conséquence ».
Pendant ce temps, le président et directeur général du Distilled Spirits Council of America, Chris Swonger, a déclaré qu'il s'agissait d'une évolution positive et donnait de l'espoir aux distillateurs du pays quant à la possibilité d'éviter la taxe de 50 % sur le whisky.
Le président Donald Trump avait auparavant menacé d'imposer un tarif de 200 % sur le vin et les boissons alcoolisées européennes après que le vieux continent a annoncé des mesures de rétorsion.
Les analystes de la société de services financiers TD Cowen estiment que des impôts plus élevés pour Bruxelles sont inévitables, il s'agit simplement de savoir à quel niveau ils seront élevés.
Source : https://baoquocte.vn/eu-lui-mot-buoc-trong-cuoc-chien-thue-quan-voi-my-muc-dich-la-gi-308371.html
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