La sous-lignée Eris du variant Omicron est répandue en France

Báo An GiangBáo An Giang17/08/2023


Un site de test COVID-19 à Paris, France. Photo : AFP/VNA

Selon l’article, la pandémie de COVID-19 n’a pas complètement disparu, et diverses variantes du virus SARS-CoV-2 continuent d’émerger constamment. Plus récemment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le nouveau variant EG.5 comme « observable » après sa première détection le 17 février.

EG.5.1, également connu sous le nom d'Eris, est une sous-variante de la lignée EG.5, désormais confirmée dans 88 % des résultats de séquençage génomique des échantillons de patients COVID-19 analysés par les chercheurs. L'OMS a classé EG.5.1 comme « variant préoccupant » depuis le 9 août, mais il n'a pas encore atteint le niveau de « motif de préoccupation » et a estimé que cette sous-lignée présente un faible risque pour la santé mondiale.

En effet, bien que cette sous-lignée soit majoritaire en France, elle n’a fait qu’augmenter le nombre de cas suspects. Selon une mise à jour du ministère français de la Santé publique, à mesure que cette sous-ligne se propage, le nombre de visites pour suspicion de COVID-19 augmente, notamment de 25 % dans le groupe des personnes âgées de 15 à 74 ans. Toutefois, le ministère a noté que les visites aux urgences et les hospitalisations pour COVID-19 chez les enfants ont diminué, respectivement de 6 % et 7 %, tandis que les chiffres sont restés stables chez les adultes.

Selon l’OMS, à l’échelle mondiale, le taux de cas infectés par le variant EG.5 augmente régulièrement. La prévalence mondiale du variant EG.5 est de 17,4 %, soit une augmentation significative par rapport aux données rapportées quatre semaines plus tôt, lorsque la prévalence mondiale du variant EG.5 était de 7,6 %. Au 7 août, les pays les plus touchés étaient la Chine (30,6 %), les États-Unis (18,4 %) et la Corée du Sud (14,1 %).

L’OMS estime que le risque sanitaire mondial lié à Eris est faible, affirmant qu’à ce jour, aucun changement dans la gravité de la maladie n’a été signalé en cas d’infection par le sous-type Eris. Bien qu’il y ait eu une augmentation simultanée du nombre d’hospitalisations et du taux de cas infectés par le variant Eris au Japon ou en Corée du Sud, aucun lien entre les deux conditions n’a été identifié.

Cependant, l’OMS note également qu’avec sa transmissibilité accrue, Eris pourrait accroître l’incidence de la maladie dans les pays où ce sous-type devient l’agent pathogène dominant. Les symptômes restent les mêmes que les variantes précédentes : fièvre, toux, maux de tête, courbatures...

En France, les résultats actualisés montrent que le taux de cas infectés par la souche EG.5 est de 1,6%. Toutefois, selon les experts, depuis fin juin, la surveillance de la situation épidémique du COVID-19 a été progressivement relâchée, il est donc probable que les indicateurs ci-dessus ne reflètent pas avec précision et précision la situation réelle. Par exemple, dans la ville de Bayonne, depuis fin juillet, les pharmacies de la ville signalent avoir effectué de nombreux tests antigéniques, dont beaucoup se sont révélés positifs.

L'analyse du « Point » cite l'avis de l'épidémiologiste à la retraite Catherine Hill, suggérant que puisque les mesures traditionnelles de surveillance des maladies ont été assouplies, des mesures alternatives telles que le recours aux résultats d'analyses d'échantillons d'eaux usées peuvent être mises en œuvre pour surveiller le développement de la sous-lignée Eris à faible coût.

Selon VNA



Lien source

Comment (0)

No data
No data

Même catégorie

Ta Ma - un ruisseau de fleurs magique dans les montagnes et les forêts avant le jour d'ouverture du festival
Accueillir le soleil dans l'ancien village de Duong Lam
Artistes vietnamiens et inspiration pour des produits promouvant la culture touristique
Le voyage des produits marins

Même auteur

Patrimoine

Chiffre

Entreprise

No videos available

Nouvelles

Ministère - Filiale

Locale

Produit