(CLO) Les procureurs sud-coréens ont arrêté dimanche l'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun pour son rôle dans la déclaration de la loi martiale par le président Yoon Suk Yeol, selon les médias sud-coréens.
M. Kim, qui a présenté sa démission mercredi, était considéré comme une figure centrale de la brève déclaration de la loi martiale plus tôt mardi. Un haut responsable militaire et les dossiers de destitution de M. Yoon indiquent que M. Kim a fait cette proposition.
Le président Yoon a évité de justesse un vote de destitution à l'Assemblée nationale sud-coréenne samedi, lorsque celui-ci a été reporté par les députés du Parti du pouvoir populaire (PPP) au pouvoir qui ont brusquement quitté la réunion, mais le chef de son parti a déclaré que le président sud-coréen devrait finalement démissionner.
L'ancien ministre de la Défense sud-coréen Kim Yong-hyun. Photo : Reuters
L'équipe d'enquête spéciale du parquet a interrogé Kim, qui s'est présenté volontairement au bureau du procureur du district central de Séoul vers 1h30 du matin, heure locale, dimanche.
Au siège de l'enquête spéciale, les procureurs ont arrêté d'urgence M. Kim et confisqué son téléphone, accusant l'ancien ministre de la Défense de 65 ans d'avoir incité à la violence pour renverser le gouvernement national, d'avoir abusé de son pouvoir et d'avoir entravé le service public.
Auparavant, trois partis d'opposition minoritaires avaient déposé des plaintes auprès du parquet contre Yoon, Kim et le commandant de la loi martiale Park An-su, les accusant de trahison.
L'agence Yonhap a rapporté que M. Kim fait face à une interdiction de voyager pendant que les procureurs enquêtent. La police nationale enquête également sur des accusations de trahison contre Yoon et des ministres de haut rang. La peine maximale pour ce crime est la réclusion à perpétuité ou la mort.
M. Yoon a choqué la nation mardi soir lorsqu'il a accordé à l'armée des pouvoirs d'urgence étendus pour éliminer ce qu'il a appelé les « forces anti-étatiques » en prenant d'assaut l'Assemblée nationale sud-coréenne. Il a annulé l'ordre six heures plus tard, après que l'Assemblée nationale sud-coréenne, défiant la résistance de l'armée et de la police, a voté à l'unanimité contre le décret.
La déclaration de la loi martiale par Yoon a plongé la Corée du Sud, quatrième économie d'Asie et allié militaire clé des États-Unis, dans sa plus grande crise politique depuis des décennies.
Huy Hoang (selon Yonhap, Reuters, Korea Herald)
Source : https://www.congluan.vn/cuu-bo-truong-quoc-phong-han-quoc-bi-bat-vi-toi-noi-loan-post324611.html
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