Les tensions augmentent à l'approche du verdict de destitution de la Corée du Sud

Báo Thanh niênBáo Thanh niên10/03/2025

Hier (9 mars), les autorités sud-coréennes ont déclaré qu'elles mobiliseraient environ 14 000 policiers pour assurer la sécurité dans la capitale Séoul le jour où la Cour constitutionnelle rendra sa décision sur le procès de destitution du président Yoon Suk Yeol, selon l'agence de presse Yonhap.


En décembre 2024, M. Yoon a soudainement déclaré la loi martiale, mais celle-ci a été rapidement annulée par l’Assemblée nationale. Le président a ensuite été destitué et démis de ses fonctions pour abus de pouvoir et incitation à la rébellion. Il est également poursuivi pénalement pour les mêmes chefs d'accusation et est en détention depuis janvier.

Le 8 mars, M. Yoon a été libéré après qu'un tribunal de Séoul a accepté une demande de son équipe juridique, bien que l'affaire pénale et la procédure de destitution soient restées intactes. Le même jour, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à divers endroits de Séoul pour montrer leur soutien et leur opposition à M. Yoon. Expliquant la décision de le libérer, le tribunal a déclaré qu'il était nécessaire de se pencher sur la légalité des enquêtes sur M. Yoon. Le tribunal a également déclaré que la période légale pour l'arrestation de M. Yoon avait expiré avant qu'il ne soit poursuivi, selon AP.

 - Ảnh 1.

M. Yoon Suk Yeol salue ses partisans après avoir été libéré le 8 mars.

Le procureur en chef Shim Woo-jung a décidé de ne pas faire appel, demandant plutôt aux procureurs de préparer activement leurs arguments pour le procès dans l'affaire pénale. Le Parti démocrate (opposition) a critiqué la décision des procureurs et a exhorté la Cour constitutionnelle à révoquer M. Yoon dès que possible pour éviter de nouveaux troubles sociaux. Le parti a également exigé que M. Shim démissionne immédiatement et a menacé d'envisager une procédure de destitution si le procureur refusait.

Dans le même temps, le Parti du pouvoir populaire (PPP) au pouvoir a salué la libération et a appelé le tribunal à prendre en compte cette décision lors du prononcé de son verdict de destitution. Un porte-parole du PPP a noté que la Cour constitutionnelle serait confrontée à une réaction négative si elle destituait hâtivement le président et acquittait ensuite M. Yoon dans l'affaire pénale.

Les observateurs affirment que la libération de M. Yoon n'est liée qu'à l'aspect procédural de la détention et n'affectera pas l'examen de la question par la Cour constitutionnelle dans l'affaire de destitution. Le tribunal n'a pas encore fixé de date pour le prononcé du verdict, mais le tollé social suscité par cette libération pourrait inciter la justice à prendre une décision rapide.

Si M. Yoon est destitué et démis de ses fonctions, une élection présidentielle aurait lieu dans les 60 jours. Dans le cas contraire, il sera réintégré dans ses fonctions. L’affaire pénale contre M. Yoon se poursuivra même s’il est démis de ses fonctions. Selon un sondage réalisé par Gallup Korea et publié le 7 mars, 60 % des personnes interrogées ont déclaré que M. Yoon devrait être démis de ses fonctions, tandis que 35 % s'y opposent.



Source : https://thanhnien.vn/cang-thang-truoc-ngay-phan-xet-tong-thong-bi-luan-toi-cua-han-quoc-185250309221110274.htm

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