Le 9 mars, l'Agence de police nationale coréenne a annoncé son intention de mobiliser 192 unités de police anti-émeute et 12 000 hommes dans la capitale Séoul le jour où la Cour constitutionnelle rendra sa décision de destitution contre le président Yoon Suk Yeol.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est jugé pour avoir déclaré la loi martiale à la fin de l'année dernière. (Source : Yonhap) |
Selon l'Agence nationale de police coréenne, avec environ 130 000 personnels à l'échelle nationale, Séoul peut mobiliser 10 % de ses forces pour déployer la sécurité lors de la destitution du président Yoon Suk Yeol. Cependant, avec la libération de Yoon Suk Yeol le 8 mars, la police a dû ajuster ses opérations, en renforçant la sécurité à la résidence de Hannam, où il est revenu avant le verdict.
La police sud-coréenne a prévu de déployer 5 000 policiers anti-émeutes répartis en 88 unités la veille du jugement du tribunal et 9 000 policiers répartis en 144 unités le jour du jugement, dans la zone autour de la Cour constitutionnelle et de la place Gwanghwamun.
Séoul prévoit également de déployer une quarantaine d'unités dans les ambassades des États-Unis, de Chine, du Japon, de Russie, de Grande-Bretagne et du Canada, les résidences des juges de la Cour constitutionnelle, le tribunal du district central de Séoul et le tribunal du district occidental, les sièges du Parti du pouvoir populaire et du Parti démocratique de Corée, les principaux médias et la résidence du Premier ministre Han Duck Soo - où les manifestants pourraient attaquer.
En plus des mesures de sécurité autour de la Cour constitutionnelle, la police anti-émeute de l'Agence de police métropolitaine de Séoul sera également en alerte avec des pistolets à air comprimé et des pistolets paralysants pour se préparer à tout acte ou crime extrémiste.
Source : https://baoquocte.vn/ca-nh-sat-ha-n-quoc-san-sa-ng-sung-dien-sung-hoi-doi-pho-bao-loan-ngay-tuyen-an-tong-thong-306884.html
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