Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré qu'il était au courant d'une lettre ouverte de scientifiques de Sibérie défendant les trois scientifiques, mais a souligné que l'affaire était traitée par les agences de sécurité, selon Reuters.
« Nous avons vu cet appel, mais les services spéciaux russes s'occupent de cette affaire. Ils font leur travail. Ce sont des accusations très graves », a déclaré M. Peskov.
Trois scientifiques russes spécialistes des fusées hypersoniques font face à des « accusations très graves »
Dans une lettre publiée le 15 mai, les collègues des trois scientifiques russes Anatoly Maslov, Alexander Shiplyuk et Valery Zvegintsev les ont assurés de leur innocence et ont exprimé leur inquiétude quant au fait que les poursuites menaçaient de causer de graves dommages à la science russe.
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« Nous savons que chacun d'entre eux est une personne patriotique et honnête, mais incapable de faire les choses dont l'agence d'enquête les soupçonne », ont écrit les scientifiques sibériens dans la lettre.
Les annonces de conférences universitaires s'étalant sur plusieurs années montrent que les trois scientifiques arrêtés étaient des participants réguliers, selon Reuters. En 2012, Maslov et Shiplyuk ont présenté les résultats d'un test d'une conception de missile hypersonique lors d'une conférence en France.
Une lettre ouverte de leurs collègues de l'Institut Khristianovich de mécanique théorique et appliquée de Novossibirsk (Sibérie) affirme que les documents présentés par les trois scientifiques lors de forums internationaux ont été vérifiés à plusieurs reprises pour garantir qu'ils ne contiennent pas d'informations dont la diffusion est interdite.
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Les scientifiques sibériens ont également déclaré que les poursuites contre trois scientifiques spécialistes des fusées hypersoniques montraient que « tout article ou rapport pourrait conduire à des accusations de haute trahison ».
« Dans cette situation, nous ne craignons pas seulement pour le sort de nos collègues. Nous ne comprenons vraiment pas comment poursuivre notre travail », ont écrit les scientifiques serbes dans leur lettre.
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