En outre, l’UA doit également construire un large consensus de vues et une coopération efficace pour répondre à trois défis auxquels le continent est confronté : la situation sécuritaire et sociale chaotique, les guerres civiles dans certains pays membres et l’impact des décisions de politique étrangère de la nouvelle administration américaine. C’est aussi un continent confronté à des difficultés en raison d’une concurrence d’influence de plus en plus féroce entre partenaires extérieurs.
Ces trois défis ne se présentent pas séparément, mais interagissent les uns avec les autres et rendent l’UA encore plus difficile et gênante. Lors du sommet de cette année, l’élection de nouveaux dirigeants n’a pas été difficile ni compliquée pour l’UA. Il est facile de parvenir à un consensus entre les membres sur le renforcement de l’unité de vues et de la coordination des actions entre eux, ainsi que sur le renforcement de l’efficacité pratique des institutions et mécanismes de l’UA.
Mais la plus grande faiblesse de l’UA a toujours été son manque de capacité à mettre en œuvre avec succès ses grands projets. La tragi-comédie de l’UA est que la position de l’UA et de l’Afrique a continué de s’améliorer au fil des ans, mais la capacité et le potentiel de développement et de devenir un véritable partenaire à égalité avec les partenaires extérieurs dans la création et l’exploitation de relations de coopération dans tous les domaines sont encore insuffisants et toujours pas proportionnés. La limite des résultats du sommet de l’UA de cette année est qu’il n’existe toujours pas de stratégie pour aider l’UA à sortir de la situation où sa force ne suit toujours pas vraiment son cœur.
Source : https://thanhnien.vn/van-luc-chua-that-tong-tam-185250219223249999.htm
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