Étudiant international à l'Université de la Colombie-Britannique (Canada)
PHOTO : UNIVERSITÉ DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE
Les chances de rester au Canada deviennent de plus en plus difficiles
L'information a été annoncée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) le 4 octobre, concernant le permis de travail post-diplôme (PTPD). Plus précisément, à partir de novembre, les candidats au PTPD devront détenir un certificat supplémentaire de langue anglaise ou française selon le Cadre canadien de compétence linguistique (CBL), respectivement au niveau 7 pour les étudiants universitaires et au niveau 5 pour les étudiants collégiaux.
Les certificats de langue acceptés par IRCC sont CELPIP (général), IELTS (formation générale), PTE (Core), TEF Canada, TCF Canada. Les résultats des tests ci-dessus doivent dater de moins de 2 ans au moment de la demande.
Un autre changement concerne le programme d’études du candidat. En conséquence, les candidats étudiant aux niveaux licence, master et doctorat peuvent toujours postuler au PTPD comme d'habitude. Les candidats aux programmes collégiaux ou autres programmes universitaires doivent être diplômés de professions connaissant une pénurie de main-d’œuvre à long terme s’ils veulent travailler au Canada, avec une durée équivalente au niveau du programme de formation.
Au total, il existe 966 programmes de formation approuvés par IRCC pour les demandes de PTPD, répartis en cinq grands groupes : agriculture et agroalimentaire ; soins de santé; STEM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) ; commerce; transport Ceux qui présentent une demande de PTPD avant le 1er novembre ne seront pas touchés par les changements, a souligné IRCC.
Sur LinkedIn, M. Saurabh Malhotra, PDG de Student Direct, a déclaré que les écoles doivent désormais lutter pour trouver les « bonnes » spécialisations pour que les diplômés puissent postuler au PGWP. D'autres experts affirment que certaines matières importantes manquent dans la nouvelle liste, comme le service client, selon Karen Dancy, directrice des admissions à l'Olds College of Agriculture and Technology.
Dancy a également averti que la nouvelle approche du Canada a une portée nationale et ignore les besoins locaux. « Cela entraînera un désastre pour les localités, en particulier les zones reculées qui ont besoin de travailleurs formés dans les universités », a partagé la directrice. Les experts recommandent également au Canada de prendre en considération d’autres secteurs importants qui sont négligés afin que les étudiants, les écoles et l’économie puissent tous en bénéficier.
Des réglementations de plus en plus strictes
En septembre, le Canada a également annoncé une réduction de son quota de permis d’études, à seulement 437 000 d’ici 2025, soit 10 % de moins que le niveau annoncé il y a quelques mois. La restriction s'appliquera à la fois aux diplômes de master et de doctorat, au lieu de seulement aux diplômes de licence comme auparavant, et ce groupe sera prioritaire pour 12 % du quota. Cela signifie que ce groupe devra avoir une lettre d’approbation provinciale ou territoriale (PAL) dans le cadre de sa demande de permis d’études à partir de 2025.
Le ministre canadien de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, annonce de nouvelles mesures visant à réduire le nombre d'étudiants internationaux en 2025-2026
De plus, IRCC a également resserré les règles relatives aux proches accompagnateurs, n'accordant des permis de travail qu'aux personnes dont le conjoint étudie à la maîtrise dans des programmes d'une durée d'au moins 16 mois. « Nous prenons des mesures pour renforcer nos programmes de résidence temporaire et mettre en œuvre un plan d’immigration plus complet », a déclaré le ministre d’IRCC, Marc Miller.
Ces changements sont les derniers d’une série de mesures prises par le Canada au cours de la dernière année pour maintenir l’intégrité de son système d’accueil des étudiants internationaux. Auparavant, l’exigence de prouver des ressources financières pour demander un permis d’études a doublé, passant de 10 000 CAD (180 347 700 VND) à 20 635 CAD (371 019 360 VND). Le gouvernement a également averti les écoles de ne délivrer des lettres d’admission que si elles peuvent organiser un logement pour les étudiants internationaux et a annoncé d’autres réglementations plus strictes.
Selon un rapport d'ApplyBoard (Canada), la politique de réduction des effectifs a affecté le « rêve canadien » de nombreux étudiants internationaux. L'unité a cité les données d'IRCC pour le premier trimestre de 2024 pour montrer que le nombre de permis d'études délivrés de janvier à avril était de 76 307, avec un taux d'approbation de 50 %. Ce taux est inférieur de 8 % à la moyenne de 2023 et de 4 % à celui de 2022.
Selon un rapport de l'IRCC, le Canada a attiré plus d'un million d'étudiants internationaux pour étudier en 2023. Les statistiques de l'IRCC montrent également que le nombre d'étudiants vietnamiens au Canada est en baisse continue, passant de 21 480 en 2019 à seulement 16 140 en 2022. Mais en 2023, le nombre d'étudiants vietnamiens au Canada a légèrement augmenté, pour atteindre 17 175 personnes et se classer au 8e rang en nombre.
Source : https://thanhnien.vn/tu-thang-11-canada-siet-quy-dinh-cho-phep-du-hoc-sinh-o-lai-lam-viec-185241011114939061.htm
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