Le journal Global New Light of Myanmar (GNLM) a rapporté aujourd'hui, 7 novembre, que Min Aung Hlaing a déclaré à Li lors d'une réunion dans la ville de Kunming, province du Yunnan, en Chine, le 6 novembre, que l'armée birmane était prête à la paix si les groupes armés rebelles se joignaient à elle.
Cette photo prise le 6 novembre montre le commandant en chef militaire du Myanmar, Min Aung Hlaing (à gauche), serrant la main du Premier ministre chinois Li Qiang à Kunming, dans la province du Yunnan (Chine).
« La porte de la paix est toujours ouverte s’ils veulent vraiment la paix », a déclaré Min Aung Hlaing à Lee. « Les rebelles armés devraient faire ce qu’ils ont à faire au lieu de donner la priorité à leurs propres besoins et désirs. »
Lors de sa rencontre avec Min Aung Hlaing, Li a souligné la nécessité d'assurer la sécurité des citoyens et des projets chinois au Myanmar.
Il s'agit de la première visite de Min Aung Hlaing en Chine depuis sa prise de pouvoir par un coup d'État en février 2021.
Depuis le coup d’État, le Myanmar est ravagé par un conflit entre l’armée et divers groupes armés opposés à son régime. Le gouvernement militaire birman serait en proie à des troubles après que les rebelles ont lancé une offensive majeure l'année dernière, s'emparant d'une large bande de territoire, en grande partie près de la frontière avec la Chine, selon l'AFP.
Lors d'une rencontre avec Min Aung Hlaing à Kunming, Li a souligné la nécessité d'assurer la sécurité des citoyens et des projets chinois au Myanmar, selon Xinhua. M. Li a également déclaré à M. Min Aung Hlaing que la Chine soutenait le Myanmar dans la « promotion de la réconciliation politique et de la transition ».
La Chine est le principal fournisseur d'armes de la junte militaire birmane, mais Pékin s'inquiète du chaos qui se déroule à ses portes. Le mois dernier, une explosion a visé le consulat chinois dans la ville de Mandalay, au Myanmar. L'explosion n'a fait aucune victime, mais Pékin a condamné l'incident.
Un groupe armé birman s'empare d'une autre ville sur l'autoroute menant à la Chine
Selon l'AFP, des analystes affirment que Pékin s'inquiète de la possibilité d'un effondrement du gouvernement militaire du Myanmar et se méfie de l'influence occidentale parmi certains groupes armés combattant l'armée birmane.
Le Myanmar est un élément clé de l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route", d'un montant de mille milliards de dollars, avec des chemins de fer et des pipelines reliant le sud-ouest enclavé de la Chine à l'océan Indien, selon l'AFP.
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