L'Assemblée nationale a adopté la loi sur la géologie et les minéraux. Avec 12 chapitres, 111 articles, ainsi que 12 nouveaux points de la loi sur la géologie et les minéraux, elle créera un corridor juridique synchrone et unifié dans la gestion de l'exploitation des ressources géologiques et minérales...
Projets d'exploitation minière n'excédant pas 30 ans
La loi sur la géologie et les minéraux prévoit des réglementations détaillées sur les études géologiques de base, les études géologiques minérales, la protection des ressources minérales inexploitées, l'exploitation minière, le traitement des minéraux, le financement dans le domaine de la géologie et des minéraux, ainsi que la gestion de l'État sur le continent, les îles, les eaux intérieures, les eaux territoriales, les zones contiguës, les zones économiques exclusives et le plateau continental du Vietnam.
Un point important de la loi sur la géologie et les minéraux est l’interdiction du commerce de minéraux d’origine illégale. Les actes interdits par la loi sur la géologie et les minéraux comprennent le fait de profiter des activités d’étude géologique et minérale pour porter atteinte aux intérêts de l’État, causer des dommages à des organisations, des individus, des communautés ou détruire intentionnellement des spécimens géologiques et minéraux de valeur. En particulier, la loi sur la géologie et les minéraux interdit strictement la mise en œuvre d’activités d’exploitation minière sans l’approbation et la licence des agences de gestion compétentes de l’État. En ce qui concerne la période d’exploitation minière, la loi sur la géologie et les minéraux stipule que les projets d’investissement en exploitation minière ont une période d’exploitation ne dépassant pas 30 ans. Si nécessaire, elle peut être prolongée mais la durée totale d'exploitation ne doit pas dépasser 50 ans.
Il est connu qu'avant son adoption par l'Assemblée nationale, au cours des discussions, de nombreux avis ont proposé d'ajuster la réglementation sur le délai d'octroi des licences d'exploitation minière à 50 ans et la période de prolongation à 15 ans. Toutefois, selon le président de la Commission des sciences, de la technologie et de l'environnement de l'Assemblée nationale, Le Quang Huy, les minéraux sont des biens publics, de sorte que l'octroi de licences minières doit être soigneusement étudié pour éviter les impacts négatifs sur le développement socio-économique. En fait, l’expérience internationale montre que la durée d’une licence d’exploitation minière est généralement de 30 ans au maximum et peut être prolongée plusieurs fois, mais la période de prolongation totale ne peut pas dépasser 20 ans. La loi sur la géologie et les minéraux stipule qu'une licence d'exploitation minière a une durée maximale de 30 ans et peut être renouvelée plusieurs fois, mais la période totale de renouvellement ne dépasse pas 20 ans, avec une période totale d'exploitation maximale de 50 ans.
Déblocage des matériaux d'enfouissement
Avec les réglementations récemment adoptées, la loi sur la géologie et les minéraux contribuera à renforcer la gestion des ressources minérales par l'État, tout en protégeant les ressources nationales, contribuant au développement durable et efficace de l'industrie minérale. L’Assemblée nationale a également demandé au gouvernement de continuer à examiner et à ajuster la réglementation afin de garantir que l’octroi et le renouvellement des licences se déroulent de manière fluide et rapide, aidant ainsi les entreprises d’exploitation minière à se conformer à la loi.
La loi sur la géologie et les minéraux, votée par l’Assemblée nationale, a également rapidement levé les difficultés et les obstacles dans la pratique de l’exploitation minière pour fournir des matériaux de remplissage. Plus précisément, la loi sur la géologie et les minéraux a clairement divisé les groupes minéraux en fonction de leurs utilisations et de leurs objectifs de gestion : les minéraux du groupe I comprennent les minéraux métalliques ; minéraux énergétiques; pierres précieuses, pierres semi-précieuses; Les minéraux industriels du groupe II sont des minéraux utilisés comme matériaux dans l'industrie de la construction pour produire du ciment, des tuiles, des céramiques sanitaires, du verre de construction, des pavés, des beaux-arts, de la chaux industrielle et des matériaux réfractaires.
Les minéraux du groupe III comprennent les minéraux utilisés comme matériaux de construction courants, la tourbe, la boue minérale, l’eau minérale naturelle et l’eau chaude naturelle. Les minéraux du groupe IV comprennent les minéraux qui ne conviennent qu'à la fabrication de matériaux de remplissage, à la construction de fondations, à la construction d'ouvrages hydrauliques et à la prévention et à la lutte contre les catastrophes naturelles, notamment : l'argile, les sols de collines, les sols portant d'autres noms ; sol mélangé à des roches, du sable, des galets ou du gravier ; sable (à l’exception du sable et du gravier des lits de rivières, de lacs et des zones marines).
Afin d'éliminer rapidement les difficultés et les obstacles dans la pratique de l'exploitation minière pour fournir des matériaux de remplissage pour les projets d'investissement de développement socio-économique, selon le président de la Commission de la science, de la technologie et de l'environnement de l'Assemblée nationale, Le Quang Huy, la loi a révisé la réglementation générale pour l'exploitation des minéraux du groupe IV. L'exploitation des minéraux du groupe IV pour servir des projets, des travaux, des éléments de construction et la mise en œuvre de mesures de mobilisation d'urgence ne nécessite pas la mise en œuvre de procédures de soumission aux agences d'État compétentes pour la décision ou l'approbation des politiques d'investissement, l'approbation des projets d'investissement, l'évaluation et l'approbation des résultats de l'évaluation des rapports d'évaluation d'impact environnemental, la délivrance de licences environnementales et l'enregistrement environnemental. Il est toutefois nécessaire d'élaborer un plan d'exploitation des minéraux du groupe IV et de le soumettre à l'organisme de gestion compétent de l'État pour examen et délivrance d'une licence d'exploitation minière conformément aux dispositions de la présente loi.
Source : https://daidoanket.vn/nhung-diem-moi-cua-luat-dia-chat-va-khoang-san-tao-hanh-lang-phap-ly-dong-bo-va-thong-nhat-10295810.html
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