Les attaques ont été lancées depuis la mer Rouge et ont touché plus d'une douzaine de localités, ont indiqué les autorités. Ces attaques surviennent après l'annonce officielle mercredi selon laquelle les États-Unis avaient réinscrit les forces houthies sur leur liste de terroristes mondiaux spécialement désignés. En outre, des sanctions ont également été imposées par les États-Unis dans le but de couper ce groupe militant de ses sources financières.
Des combattants houthis manifestent contre les frappes américaines et britanniques à Sanaa, au Yémen, le 14 janvier 2024. Photo : AP
La chaîne de télévision al-Masirah, dirigée par les Houthis, a déclaré sur Telegram que les frappes américaines visaient des zones à Dhamar, Hodieda, Taiz, al-Bayda et Saada.
Malgré les sanctions et les frappes militaires, les forces houthies poursuivent leur campagne de harcèlement des navires commerciaux et militaires. Le dernier incident s'est également produit mercredi lorsqu'un drone suicide lancé depuis le territoire contrôlé par les Houthis au Yémen a attaqué le M/V Genco Picardy, détenu et exploité par les États-Unis, dans le golfe d'Aden. Genco a déclaré que l'équipage n'avait pas été blessé et que le navire n'avait subi que des dommages mineurs au quai et était en route pour quitter la zone.
« Les forces navales n'hésiteront pas à cibler toutes les sources de menaces dans la mer Rouge et la mer d'Arabie en vertu de leur droit légitime de défendre le Yémen et de continuer à soutenir le peuple palestinien opprimé », a déclaré le porte-parole militaire houthi, Yahya Sarea, dans un communiqué.
Plus tôt lundi, les forces houthies ont attaqué le cargo Gibraltar Eagle, détenu et exploité par les États-Unis, avec un missile balistique anti-navire. Aucun blessé ni dommage important n'a été signalé.
Mercredi, le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, a déclaré que les États-Unis continueraient à prendre des mesures militaires pour empêcher de nouvelles attaques.
« Ils profitent de cette situation pour mener des attaques contre des navires de plus de 50 pays… à travers le monde. « Nous continuerons donc à travailler avec nos partenaires dans la région pour empêcher ces attaques », a déclaré le général Ryder.
Hoang Anh (selon AP, CNN, Reuters)
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