Le bilan des victimes des inondations causées par les fortes pluies en Somalie s'élève à 96 morts.
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| Les inondations ont tué plus de 70 personnes au Kenya. (Source : AFP) |
Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter) le 25 novembre, le directeur de l'Agence somalienne de gestion des catastrophes, Mohamud Moalim Abdullahi, a confirmé le chiffre de pertes humaines ci-dessus.
Comme le reste de l'Afrique de l'Est et de la Corne de l'Afrique, la Somalie est frappée par des pluies torrentielles incessantes depuis octobre, causées par les phénomènes météorologiques El Niño et dipôle de l'océan Indien. Ces deux phénomènes climatiques affectent les températures de surface des océans et provoquent des précipitations supérieures à la moyenne.
Les inondations ont été décrites comme les pires depuis des décennies et ont déplacé quelque 700 000 personnes, selon les Nations Unies (ONU). De fortes pluies ont provoqué des inondations généralisées à travers la Somalie, forçant de nombreuses personnes à fuir leurs foyers et aggravant une crise humanitaire déjà provoquée par des années de conflit dans le pays.
Au Kenya voisin, selon la Croix-Rouge du pays, les inondations ont jusqu'à présent tué 76 personnes, forcé des habitants à évacuer leurs maisons, détruit des routes et des ponts et laissé de nombreux habitants sans abri, sans eau potable et sans nourriture.
La région de la Corne de l’Afrique subit de fortes pluies et de graves inondations causées par le phénomène météorologique El Niño, provoquant de nombreux décès et des évacuations forcées. C’est également l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique, car les phénomènes météorologiques extrêmes se produisent avec une intensité et une fréquence croissantes.
Plus de 100 personnes, dont 16 enfants, sont mortes et plus de 700 000 ont été contraintes de fuir leurs foyers au Kenya, en Somalie et en Éthiopie en raison des inondations, a déclaré Save the Children le 16 novembre.
Les organisations humanitaires ont averti que la situation pourrait s’aggraver, appelant à une intervention mondiale urgente, car le phénomène météorologique El Niño devrait durer au moins jusqu’en avril 2024.
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