Le 23 août, le ministre libyen de l'Intérieur, Imad Trabelsi, a annoncé que le gouvernement du pays et les groupes armés étaient parvenus à un accord à Tripoli pour protéger d'importantes infrastructures.
Bâtiment de la Banque centrale de Libye (BCL). (Source : Reuters) |
Les Nations Unies ont déjà exprimé leur inquiétude face aux récents combats et à la crise qui couve autour de la banque centrale du pays.
La nation nord-africaine de 6,8 millions d'habitants peine à se remettre d'années de conflit suite au soulèvement de 2011 soutenu par l'OTAN qui a renversé le dictateur Mouammar Kadhafi. Le pays reste divisé entre un gouvernement reconnu par l'ONU dans la capitale Tripoli dirigé par le Premier ministre Abdulhamid Dbeibah et une administration rivale dans l'est dirigée par le dictateur militaire Khalifa Haftar.
Au sein du gouvernement, le gouverneur de la Banque centrale de Libye depuis 2012, Seddik al-Kabir, a été critiqué par des personnalités proches du Premier ministre Dbeibah pour sa gestion des ressources pétrolières de la Libye et du budget de l'Etat.
La Mission des Nations Unies en Libye (MANUL) a appelé le 22 août toutes les parties à faire preuve de retenue, exprimant sa « profonde préoccupation face à la mobilisation des forces à Tripoli, y compris les menaces de recours à la force pour résoudre la crise entourant la Banque centrale de Libye ».
Il y a environ deux semaines, des dizaines de personnes, certaines armées, se sont rassemblées devant le siège de la banque pour exiger la démission de M. Kabir. Le 18 août, le directeur des technologies de l'information de la banque a été brièvement kidnappé par un groupe anonyme, obligeant l'institution financière à suspendre ses opérations jusqu'à sa libération.
Source : https://baoquocte.vn/lien-hop-quoc-neu-quan-ngai-libya-dat-duoc-thoa-thuan-ve-an-ninh-283765.html
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