Le Plan de reconstruction et de redressement de Gaza, parrainé par les pays arabes, bénéficie du soutien actif de la communauté internationale et d’une des parties au conflit, le Hamas.
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| Le Plan de reconstruction et de redressement de Gaza, parrainé par les pays arabes, montre des signes positifs. (Source : Anadolu) |
Le 9 mars, le journal égyptien Ahram Online a rapporté que le mouvement Hamas était d'accord avec le plan de gestion de Gaza parrainé par les pays arabes, approuvé lors du sommet arabe extraordinaire tenu en Egypte le 4 mars, pendant la période de transition et était prêt à passer à la phase 2 de l'accord de cessez-le-feu à Gaza.
Dans un communiqué, le Hamas a déclaré avoir accepté la formation d'un comité administratif, proposé dans le plan de reconstruction, jusqu'à ce que les factions palestiniennes parviennent à la réconciliation et que des élections générales soient organisées à tous les niveaux.
Le comité administratif gérera les affaires de Gaza pendant une période de transition de six mois. Il s’agit d’un organisme indépendant, composé de technocrates et de personnalités non partisanes, opérant sous les auspices du gouvernement palestinien. L'objectif principal du comité est de permettre à l'Autorité palestinienne de reprendre le contrôle total de Gaza et de faciliter la gouvernance de l'étroite bande de terre le long de la Méditerranée pendant une période de transition. |
Une délégation du Hamas a rencontré le directeur des renseignements nationaux égyptiens, Hassan Mahmoud Rashad, pour discuter de la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et de l'échange d'otages à différentes étapes.
"La délégation du Hamas a souligné la nécessité de respecter tous les termes de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, d'entamer immédiatement des négociations sur la deuxième phase, de rouvrir les points de passage frontaliers et de permettre à l'aide humanitaire d'entrer à Gaza sans restrictions", indique le communiqué.
Le même jour, selon les médias du Moyen-Orient, l'Union européenne (UE) a également publié une déclaration saluant le Plan arabe de reconstruction et de redressement de Gaza, qui a été approuvé par l'Organisation de la coopération islamique (OCI), le considérant comme une base importante pour les discussions sur l'avenir de Gaza.
L'UE a affirmé que ces idées seraient discutées avec ses partenaires arabes et a souligné que "tout plan pour l'avenir de Gaza doit fournir des solutions crédibles pour la reconstruction, la gouvernance et la sécurité. Les efforts de redressement et de reconstruction doivent être fondés sur un cadre politique et sécuritaire solide, acceptable à la fois par les Israéliens et les Palestiniens, qui apportera la paix et la sécurité aux deux parties".
L’UE a clairement indiqué que le Hamas ne serait pas autorisé à jouer un rôle futur à Gaza et que, par conséquent, le groupe ne représenterait plus une menace pour Israël. Le bloc des 27 pays a souligné qu'il continuerait à fournir un soutien politique et financier à l'Autorité palestinienne et à son programme de réformes pour l'aider à préparer son retour à Gaza.
L’UE a également appelé à la mise en œuvre intégrale de l’accord sur l’échange d’otages, conduisant à la libération de tous les otages et à une cessation permanente des hostilités.
Contrairement au plan choquant de M. Trump visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à déplacer les Palestiniens de leurs terres, le plan du bloc arabe vise à reconstruire la bande méditerranéenne sans déplacer les 2,4 millions d'habitants du territoire.
Le plan propose de reconstruire et de placer Gaza sous le contrôle d'une future Autorité palestinienne, et appelle la communauté internationale, ainsi que les organisations donatrices internationales et régionales, à fournir rapidement le soutien nécessaire à la reconstruction de Gaza.
Ce plan a reçu un large soutien de la part de nombreux pays et organisations, dont la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et l’Allemagne. De nombreux dirigeants l’ont décrit comme une « voie réaliste » pour reconstruire la bande de Gaza déchirée par la guerre.
Avec ce signe positif, le 9 mars également, The National News a cité des sources affirmant que l'Egypte avait envoyé à Israël et au Hamas de nouvelles propositions pour sortir de l'impasse sur l'avenir de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, y compris un cessez-le-feu de 60 jours, la libération des otages israéliens restants et le début de négociations pour mettre fin au conflit à Gaza.
Selon les nouvelles propositions égyptiennes, le Hamas commencerait à mettre en œuvre un cessez-le-feu de deux mois avec la libération de dix otages survivants, y compris tout ou partie des cinq otages américains qui seraient détenus par le Hamas à Gaza. Israël est obligé de libérer un nombre non spécifié de prisonniers palestiniens en échange des otages. Les propositions égyptiennes exigent également qu'Israël revienne sur sa décision de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, tout en appelant à l'ouverture de négociations sur un retrait complet des forces israéliennes de Gaza et à ce que les parties œuvrent à un cessez-le-feu permanent pour mettre officiellement fin au conflit dans l'enclave. |
La réponse initiale du Hamas a été « encourageante », selon certaines sources. Les responsables israéliens étudient actuellement les propositions égyptiennes et enverront une délégation au Qatar le 10 mars pour tenter de faire avancer les négociations de cessez-le-feu à Gaza.
"Les nouvelles propositions égyptiennes constituent une nouvelle feuille de route dont les principaux points ont été acceptés par les Etats-Unis. Elles sont considérées comme une solution pour sortir de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons depuis le 1er mars, date à laquelle la première phase du cessez-le-feu à Gaza a pris fin", a déclaré l'une des sources.
Source : https://baoquocte.vn/tai-thiet-dai-gaza-hamas-nhat-tri-voi-ke-hoach-cua-khoi-arab-eu-ra-tuyen-bo-ung-ho-ai-cap-de-xuat-ngung-ban-60-ngay-306968.html
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