Le commandant en chef du Hamas Ahmed Ghandour (à gauche) avec le dirigeant de la bande de Gaza Yahya Sinwar sur cette photo non datée (Photo : Times of Israel).
Dans un communiqué, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam - l'aile militaire du Hamas - ont déclaré que M. Ghandour était le commandant de la brigade du nord de Gaza et membre du conseil militaire.
Outre Al-Ghandour, parmi les quatre dirigeants tués se trouvait Ayman Siyyam, qui, selon les médias israéliens, était le chef des unités de roquettes du Hamas.
La semaine dernière, un haut responsable militaire israélien a déclaré que l'armée du pays avait tué « plus de 50 » commandants du Hamas, causant des dommages « importants » aux capacités d'une force armée estimée à environ 24 000 combattants.
L'armée israélienne a déclaré que M. Ghandour dirigeait l'une des cinq brigades régionales du Hamas dans la bande de Gaza, était chargé de diriger toutes les opérations du Hamas dans le nord de Gaza et avait initié des « tirs, des bombardements et des attaques à la roquette » ainsi que des attaques en Cisjordanie.
Selon l'AFP , M. Ghandour a été emprisonné à deux reprises en Israël et aurait perdu deux fils dans les récentes frappes aériennes israéliennes.
Pendant la guerre de 2014, l'armée israélienne aurait démoli la maison de Ghandour, l'accusant d'avoir joué un rôle dans le tir de roquettes sur Israël.
Ghandour a également été placé sur la liste des sanctions économiques américaines en 2017 pour avoir été désigné comme « terroriste mondial ».
Israël a répondu par une campagne militaire massive qui a tué près de 15 000 Palestiniens dans la bande de Gaza, principalement des civils, selon l'autorité sanitaire de Gaza contrôlée par le Hamas.
De hauts responsables militaires israéliens ont déclaré que l'armée avait infligé des dégâts importants aux forces combattantes du Hamas - 24 bataillons de 1 000 combattants chacun - en particulier dans le nord.
« Dans certains (bataillons), nous avons tué des centaines de terroristes du Hamas et la plupart des commandants de bataillon », a-t-il déclaré.
Il n'a pas précisé le nombre d'hommes armés du Hamas tués, mais a estimé ce nombre à plusieurs milliers : « Pas 10 000, pas 1 000, quelque part entre les deux. »
Le Hamas a fait cette annonce le 26 novembre, le troisième jour d'une trêve de quatre jours dans les combats.
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