L'opinion publique de Quang Tri a été récemment choquée par la nouvelle selon laquelle le projet éolien Amacao Quang Tri 1 (investissement total de 2 000 milliards de VND, avec 12 tours éoliennes) détenu par Khe Sanh Wind Power Joint Stock Company sollicite l'avis de la province pour vendre 50 % de ses actions à deux sociétés étrangères : CNNC Overseas International Investment Limited (dont le siège est à Hong Kong) et Zhongyuan China Foreign Construction Company Limited (située à Pékin). La transaction est normale, mais ce qui intéresse le public, c'est que ce projet éolien est situé dans la zone montagneuse de la frontière Vietnam-Laos avec une superficie totale de 22 hectares.
En réponse à Thanh Nien , M. Ha Sy Dong, vice-président permanent du Comité populaire provincial de Quang Tri, a déclaré qu'il avait demandé au Département de la planification et de l'investissement de rédiger un document et de l'envoyer au ministère de la Sécurité publique et au ministère de la Défense nationale pour commentaires sur la question ci-dessus. La localité n'a pas encore reçu de réponse des deux ministères. L'accord ci-dessus risque de faire sensation car en termes de superficie, le projet s'étend sur 3 communes et 1 ville dans la zone frontalière. La gestion de la zone sera donc également confrontée à de nombreuses difficultés...
Dans le district de Huong Hoa, deux autres centrales éoliennes demandent également l'approbation de la province de Quang Tri pour transférer des actions à des investisseurs de Singapour. De nombreux avis affirment que cette histoire de vente, si elle est acceptée, non seulement suscitera les inquiétudes mentionnées, mais créera également un précédent inquiétant. Un précédent montre que des particuliers et des organisations construisent des usines (et pas seulement des projets éoliens) puis les transfèrent à des partenaires étrangers. C’est pourquoi, à ce stade, une analyse complète et des points de vue clairs des ministères et des localités sont nécessaires.
À long terme, le gouvernement devrait-il exiger des investisseurs qu’ils prennent des engagements et des obligations lors du transfert et de l’achat d’actions avec des partenaires étrangers pour des projets de construction dans les zones frontalières, où les clôtures du pays ont un impact important sur la défense et la sécurité nationales ?
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