Le vice-gouverneur de la Banque d'État du Vietnam, Dao Minh Tu, a souligné que d'ici la fin de 2024, l'encours de crédit pour les entreprises privées auprès des établissements de crédit atteindra environ 7 millions de milliards de VND, soit une augmentation de 14,72 % par rapport à 2023, représentant environ 44 % de l'encours de crédit dans l'économie. Parmi ceux-ci, l'encours des crédits aux petites et moyennes entreprises a atteint environ 2,7 millions de milliards de VND, soit une augmentation de 10,7 % par rapport à la fin de 2023. Cela montre que le capital de crédit bancaire a rapidement répondu aux besoins en capital à des fins de production et d'affaires des entreprises privées, tout en contribuant à promouvoir le développement économique et à augmenter les recettes du budget de l'État.
À travers les données ci-dessus, le président de l'Association vietnamienne des petites et moyennes entreprises, Nguyen Van Than, a reconnu les efforts et a remercié le secteur bancaire pour avoir toujours accompagné les petites et moyennes entreprises. « On peut dire que le taux d'endettement des entreprises est très élevé. Ce niveau d'endettement élevé témoigne du développement des petites et moyennes entreprises », a affirmé M. Than.
Cependant, la réalité est que les petites et moyennes entreprises ont un potentiel financier et une compétitivité limités. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles les entreprises privées rencontrent encore de nombreuses difficultés pour accéder au capital.
M. Nguyen Thanh Khiet, président du cabinet d'audit ASCO, a souligné qu'en réalité, l'un des plus grands défis auxquels sont confrontées les petites et moyennes entreprises (PME) est la difficulté d'accéder aux capitaux des banques. Les principales causes incluent le manque de garanties, des dossiers financiers peu clairs, etc. Pour résoudre ce problème, nous devons déployer des solutions synchrones auprès des banques, des entreprises et des agences de gestion de l’État.
Des experts proposent des solutions pour faciliter l'emprunt de capitaux par les entreprises |
Du point de vue d'un dirigeant d'une organisation sociale professionnelle, M. Nguyen Van Than, président de l'Association vietnamienne des petites et moyennes entreprises (VINASME), a expliqué que les petites entreprises qui tâtonnent pour emprunter sont facilement rejetées. Mais nous devons aussi admettre franchement que nous devons sympathiser avec les banques, car la pression sur leurs revenus est très forte. Les banques commerciales sont également des entreprises, sous la gestion de la Banque d’État. Il s’agit donc ici d’emprunter des capitaux mais aussi de nécessiter des ressources pour les rembourser. Il n’y a pas d’autre moyen, les entreprises doivent s’améliorer avec la science et la technologie, en plus de la science et de la technologie, il est nécessaire de connecter les entreprises entre elles.
Pour accéder au capital bancaire, selon M. Than, les petites et moyennes entreprises n'ont d'autre choix que de se regrouper et de rassembler des informations et des documents sur l'Association. L'Association sera le représentant, à la fois introduisant et servant de pont, reliant les entreprises aux banques. Grâce à l'association, la réputation des banques prêteuses est également beaucoup plus sûre.
Dans le même temps, M. Nguyen Thanh Khiet a suggéré que pour promouvoir le capital de crédit pour les petites et moyennes entreprises privées, les banques devraient concevoir des produits financiers spécialisés tels que des prêts non garantis basés sur les flux de trésorerie des entreprises, des prêts basés sur des contrats de production ou des prêts basés sur des actifs constitués à partir de capitaux d'emprunt. En outre, il est nécessaire d’élargir le modèle d’évaluation du crédit en se basant sur les données de transaction réelles des entreprises au lieu de se concentrer uniquement sur les garanties.
Dans le même temps, les banques devraient concevoir des produits financiers spécialisés tels que des prêts non garantis basés sur les flux de trésorerie des entreprises, des prêts sur contrat de production ou des prêts basés sur des actifs créés à partir de capitaux empruntés. En outre, il est nécessaire d’élargir le modèle d’évaluation du crédit en se basant sur les données de transaction réelles des entreprises au lieu de se concentrer uniquement sur les garanties. Selon M. Khiet, les banques doivent améliorer le processus d’évaluation du crédit de manière simple et transparente et raccourcir le temps de traitement : appliquer un modèle d’évaluation du crédit basé sur le risque, combiner l’évaluation du crédit des entreprises avec des critères flexibles, réduire les exigences administratives inutiles et automatiser certaines étapes d’approbation pour augmenter la vitesse de décaissement.
M. Nguyen Kim Hung, président du conseil d'administration du groupe Kim Nam, a également proposé que les banques proposent des packages de prêts supplémentaires auxquels les entreprises pourraient accéder. Cet homme d'affaires a informé que pour les entreprises opérant dans les domaines de l'exploitation minière, de la technologie, de l'investissement, de l'immobilier, de la logistique, etc., les prêts bancaires constituent toujours une bouée de sauvetage importante pour tout type d'entreprise. M. Hung a exprimé l'espoir que la Banque d'État se coordonnerait avec les ministères et les branches, en particulier le ministère des Finances, pour pouvoir émettre des politiques de prêt pour les entreprises dans les domaines de la science, de la technologie, de l'innovation, etc.
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