Le 8 janvier de l’année dernière, une semaine seulement après l’investiture du président Luiz Inacio Lula da Silva, des milliers de partisans de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro ont pris d’assaut et vandalisé le Congrès national, la Cour suprême et le palais présidentiel au Brésil.
Des éclats de verre dans le bâtiment de la Cour suprême, à la suite des émeutes antidémocratiques au Brésil, à Brasilia, au Brésil, le 10 janvier 2023. Photo : REUTERS/Ricardo Moraes
Certains espéraient que les émeutes provoqueraient le chaos, permettant à l'armée d'intervenir et d'annuler l'élection de M. Lula en novembre précédent.
La demande d'extradition a été formulée par la police fédérale brésilienne, selon deux sources proches du dossier. L'ordonnance du tribunal a été envoyée au ministère de la Justice pour transmission au département d'État, qui demandera officiellement l'assistance de l'Argentine en matière d'extradition.
Plus tôt cette année, Reuters a rapporté qu'entre 50 et 100 partisans de Bolsonaro accusés de sédition et de sabotage ont fui en Argentine après l'entrée en fonction de Javier Milei en tant que président en décembre.
La plupart d'entre eux ont été jugés et condamnés par la Cour suprême, risquant de lourdes peines allant jusqu'à 17 ans de prison pour avoir fomenté un coup d'État, selon un haut responsable de la police impliqué dans l'enquête.
Le Brésil a demandé à la police argentine de déterminer la localisation et le statut juridique de ces personnes avant de demander officiellement leur extradition. Ces personnes sont actuellement soumises à des restrictions de voyage en Argentine.
Cao Phong (selon Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/bresil-tim-cach-dan-do-nhung-ke-bao-loan-ngay-8-1-tu-argentina-post317220.html
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