Dans l'après-midi du 22 août, lors de la conférence de presse régulière du ministère des Affaires étrangères, répondant aux questions des journalistes sur le procès lié à l'affaire de Mme Tran To Nga poursuivant en justice les entreprises américaines qui produisent l'agent orange/dioxine, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Pham Thu Hang a déclaré : « Nous venons de recevoir des informations à ce sujet. »

Le Vietnam regrette la décision de la Cour d’appel de Paris sur cette affaire et nous avons exprimé à plusieurs reprises notre point de vue à ce sujet. Bien que la guerre soit terminée, ses graves conséquences ont encore un impact profond sur le pays et le peuple vietnamien, notamment les conséquences graves à long terme de l’agent orange/dioxine.
Nous soutenons fermement les victimes de l’Agent Orange/dioxine, en exigeant que les entreprises chimiques qui ont produit et fourni l’Agent Orange/dioxine aux États-Unis pendant la guerre du Vietnam, qui a causé des millions de victimes vietnamiennes, soient responsables de la réparation des conséquences qu’elles ont causées.
On sait que depuis 2014, Mme Tran To Nga, une citoyenne française d'origine vietnamienne, victime de l'agent orange/dioxine, a déposé plainte au tribunal d'Évry, en banlieue parisienne. Le procès contre les entreprises chimiques américaines devait être jugé en 2021. Cependant, le tribunal d'Évry a rejeté l'affaire, estimant que ces entreprises avaient des motifs suffisants pour utiliser « l'immunité », puisqu'elles agissaient à la demande du gouvernement américain.
La Cour d’Évry n’a donc pas compétence pour juger les actions d’un autre État souverain. Le matin du 7 mai 2024, la Cour d'appel de Paris (France) a ouvert une audience pour le procès de Mme Tran To Nga contre 14 sociétés chimiques américaines, dont Monsanto, pour avoir produit et commercialisé des herbicides contenant de la dioxine (Agent Orange) fournis à l'armée américaine pour être utilisés pendant la guerre du Vietnam. La Cour d'appel de Paris a rendu le 22 août 2024 un jugement similaire à celui du tribunal de première instance d'Ervy.
*Lors de la conférence de presse, répondant à la question d'un journaliste sur les informations des médias britanniques selon lesquelles le pays avait averti que les citoyens venant au Vietnam pourraient se voir interdire de quitter le pays ou se voir confisquer leur passeport, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Pham Thu Hang a déclaré :
Nous démentons totalement ces fausses informations. La politique constante du Vietnam est de toujours faciliter l’entrée, la sortie et le séjour des étrangers au Vietnam, contribuant ainsi au développement économique et social.
Ces derniers temps, les autorités vietnamiennes ont mis en œuvre de nombreuses mesures pour faciliter les voyages des citoyens étrangers venant au Vietnam à des fins d'études, de travail, d'investissement, d'études de marché et de tourisme, conformément à la loi vietnamienne.
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