Le milliardaire Elon Musk a déclaré que Twitter voyait ses revenus publicitaires diminuer de moitié. (Source : Twitter) |
Depuis qu'il a repris Twitter pour 44 milliards de dollars l'automne dernier, M. Musk a tenté de rassurer les annonceurs. De nombreux partenaires de Twitter ont exprimé leur inquiétude face aux licenciements massifs de cadres supérieurs et d'employés et à la nouvelle politique de modération du contenu.
En avril, M. Musk a annoncé que la plupart des annonceurs qui avaient quitté Twitter étaient revenus sur Twitter et que l'entreprise pourrait afficher un flux de trésorerie positif d'ici le deuxième trimestre 2023.
En mai, Twitter a nommé un nouveau PDG, Linda Yaccarino, ancienne PDG de NBCUniversal, qui dispose de nombreuses relations dans le secteur de la publicité.
Cependant, les utilisateurs de Twitter se sont depuis plaints de nouvelles règles telles que les limites sur la quantité de contenu sur la plateforme, communément appelés tweets, et certains disent qu'ils n'ont pas pu accéder au site.
Plus précisément, Twitter limite les comptes vérifiés à la lecture de 10 000 tweets par jour. Les utilisateurs non vérifiés (les comptes gratuits constituent la majorité des utilisateurs) sont limités à 1 000 tweets par jour. Ces restrictions sont nécessaires pour empêcher la collecte non autorisée de données précieuses, a expliqué Musk.
Quelques jours plus tard, Twitter a annoncé que TweetDeck, un programme populaire qui permet aux utilisateurs de suivre plusieurs comptes à la fois, ne serait disponible que pour les utilisateurs « vérifiés » à partir du mois prochain.
Entre-temps, Twitter a eu un nouveau concurrent en juillet lorsque le géant de la technologie Meta a lancé Threads, une application de partage de textes courts similaire à Twitter, qui a atteint plus de 100 millions d'utilisateurs au cours des cinq premiers jours de son lancement.
Twitter compterait environ 200 millions d'utilisateurs actifs, mais la plateforme est en proie à des problèmes techniques depuis que M. Musk l'a achetée. M. Musk a menacé de poursuivre Meta pour vol de secrets commerciaux et de propriété intellectuelle – des allégations que Meta nie.
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