Le mouvement Hamas a déclaré le 16 août que les perspectives d'un accord de cessez-le-feu à Gaza restaient sombres, accusant Israël d'imposer de nouvelles conditions qui compliquent davantage les négociations en cours.
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| Une roquette tirée depuis le sud du Liban a été interceptée par le système de défense aérienne israélien Dôme de Fer au-dessus de la région de Haute Galilée, dans le nord d'Israël. Depuis le 8 octobre 2023, les forces dirigées par le Hezbollah au Liban attaquent presque quotidiennement des communautés et des postes militaires israéliens le long de la frontière, prétendant soutenir le Hamas à Gaza. Les tensions étaient particulièrement vives lorsque le groupe a juré de se venger du meurtre par Israël de son leader Shukr le 30 juillet. (Source : AFP/Getty Images) |
Les négociations de deux jours qui se sont déroulées dans la capitale qatarie Doha, auxquelles ont participé des responsables des États-Unis, de l'Égypte, du Qatar et d'Israël, se sont terminées le 16 août. Les discussions devraient se poursuivre dans la capitale égyptienne, Le Caire, dans les prochains jours.
Malgré les déclarations positives des principaux médiateurs, le Hamas - qui n'a pas participé aux pourparlers de Doha - a déclaré que les négociations de cessez-le-feu à Gaza n'avaient jusqu'à présent fait aucun progrès.
Le quotidien national des Emirats arabes unis (EAU) a cité M. Walid Kilani, porte-parole du Hamas au Liban, qui a déclaré : « Les informations que nous avons reçues des négociations ne répondent pas aux aspirations du peuple palestinien et ne semblent pas avoir de perspectives. Les résultats obtenus jusqu'à présent ne reflètent pas ce qui a été convenu en juillet 2024. »
M. Kilani a accusé Israël d’imposer des conditions supplémentaires et de tenter d’établir une nouvelle réalité. Israël continue d'entraver les efforts visant à parvenir à une solution, a-t-il ajouté, bien que le Hamas ait salué un plan de cessez-le-feu proposé par le président américain Joe Biden.
Avant les pourparlers du 15 août, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré que l'administration américaine s'attend toujours à ce que les membres du mouvement islamiste Hamas participent aux discussions sur un éventuel cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
"Comme vous le savez, le 15 août est le jour où tout le monde reviendra à la table des négociations. Tous les négociateurs doivent revenir à la table des négociations et mener à bien cet accord", a déclaré M. Jean-Pierre aux journalistes.
Interrogée sur la possibilité d'un progrès si le Hamas refusait de revenir à la table des négociations, Mme Jean-Pierre a déclaré : « Il est temps pour le Hamas de libérer les otages, y compris les citoyens américains, et d'apporter un soulagement à la population de Gaza dans le cadre de l'accord actuellement en vigueur. » Les responsables américains ont souligné que, selon Washington, un cessez-le-feu à Gaza serait le meilleur moyen d'apaiser les tensions actuelles au Moyen-Orient.
De son côté, le mouvement islamiste Hamas, qui ne participe pas à ce cycle de négociations, a insisté sur le fait que tout accord doit « aboutir à un cessez-le-feu global, comprenant un retrait israélien complet de Gaza et le retour des personnes déplacées dans leurs foyers ».
Le 16 août, les États-Unis, avec le soutien de l’Égypte et du Qatar, ont présenté une proposition de cessez-le-feu pour « combler le fossé restant » entre Israël et le Hamas.
Dans une déclaration conjointe, les États-Unis, l'Égypte et le Qatar ont souligné : « La proposition, basée sur les points abordés au cours de la semaine dernière, vise à combler les lacunes restantes pour permettre la mise en œuvre rapide de l'accord de cessez-le-feu. »
Source : https://baoquocte.vn/trien-vong-thoa-thuan-ngung-ban-o-gaza-van-am-dam-hamas-cao-buoc-israel-dang-lam-phuc-tap-them-282900.html
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