Le président Yoon Suk-yeol nie les accusations de sédition après avoir déclaré la loi martiale

Selon l'agence de presse Yonhap, Me Seok Dong-hyeon, avocat de l'équipe de défense du président Yoon, a déclaré que le dirigeant niait l'accusation de rébellion pour avoir déclaré la loi martiale le 3 décembre. Le président fera connaître sa position devant le tribunal, si des audiences publiques ont lieu lors de son procès en destitution.

Le président Yoon Suk-yeol s'adresse à la nation depuis le palais présidentiel à Séoul, le 14 décembre. (Photo : Yonhap)

« Le président Yoon se prononcera devant le tribunal avec assurance et en accord avec ses convictions. Il considère que les accusations de sédition ne sont pas juridiquement fondées, mais, compte tenu de la façon dont les services d'enquête agissent, une réponse sera apportée à l'enquête », a-t-il ajouté.

M. Yoon fait face à des enquêtes parallèles menées par le parquet et par une équipe d'enquête conjointe - comprenant la police, le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) et l'unité d'enquête du ministère de la Défense nationale.

L'avocat Seok a déclaré que l'équipe de défense juridique du président Yoon prévoyait de diviser ses tâches en trois aspects : la gestion des enquêtes, les procès de destitution et d'autres procès.

« La décision de M. Yoon d’imposer la loi martiale ne répond pas aux exigences pour constituer un crime de rébellion », a affirmé M. Seok. Il a soutenu que l'imposition de la loi martiale par le président Yoon n'avait pas pour but de contrôler le gouvernement et ne comportait aucun élément de rébellion.

Selon M. Seok, deux équipes de défense juridique distinctes seront également créées pour gérer les enquêtes et les procès de destitution.

La Cour constitutionnelle tiendra une audience pour décider de révoquer ou de réintégrer M. Yoon, après que l'Assemblée nationale a adopté une motion de destitution le 14 décembre suite à sa décision ratée de déclarer la loi martiale. Les pouvoirs présidentiels de M. Yoon ont été suspendus et la Cour constitutionnelle décidera de son sort politique.

Le CIO a convoqué le président Yoon le 18 décembre pour l'interroger sur des accusations d'incitation à la rébellion et d'abus de pouvoir par le biais de la loi martiale. L'équipe d'enquête a également envoyé le mandat par courrier recommandé le 17 décembre, le jour même où les enquêteurs ont tenté de remettre la convocation au bureau et à la résidence présidentielle, mais ont échoué, car les forces de sécurité de M. Yoon ont refusé de coopérer.

« Lorsqu'il y a une convocation, nous partons du principe que la personne est au courant, qu'elle ait reçu la convocation ou non », a souligné un officier de l'équipe d'enquête spéciale.

D'autre part, le 17 décembre, la Cour constitutionnelle de Corée du Sud a ordonné au président Yoon de comparaître devant le tribunal pour être interrogé pour la deuxième fois, accusé de rébellion et d'abus de pouvoir en lien avec sa tentative ratée d'imposer la loi martiale.

L'avocat Seok a déclaré que M. Yoon n'avait pas l'intention de comparaître devant le CIO le 18 décembre. Il a également refusé de commenter si le président comparaîtrait devant les procureurs.

Les commentaires de l'équipe de défense du président Yoon sont intervenus quelques heures après que l'agence de presse Yonhap a rapporté que les enquêteurs avaient informé Yoon qu'il pourrait être arrêté s'il ne se présentait pas à un interrogatoire avant le 21 décembre.

(Source : Journal Tin Tuc)

Lien : https://baotintuc.vn/the-gioi/tong-thong-han-quoc-yoon-suk-yeol-bac-cao-buoc-noi-loan-vi-ban-bo-thiet-quan-luat-20241217165529008.htm

Source : https://vtcnews.vn/tong-thong-yoon-suk-yeol-phu-nhan-cao-buoc-noi-loan-khi-ban-bo-thiet-quan-luat-ar914401.html