«Les plaintes pénales seront examinées selon la procédure habituelle», a indiqué le Ministère public de la Confédération, ajoutant qu'il prendrait contact avec le Département suisse des affaires étrangères pour examiner la question de l'immunité de l'individu concerné.
Le président israélien Isaac Herzog assiste à la 54e réunion annuelle du Forum économique mondial, à Davos, en Suisse, le 18 janvier 2024. Photo : Reuters
En théorie, les pays tiers n’ont pas de juridiction pénale sur les chefs d’État, les chefs de gouvernement et les ministres des Affaires étrangères en exercice d’autres pays.
Le Ministère public de la Confédération suisse n'a pas divulgué de détails sur la nature et le nombre de plaintes ni sur les personnes qui les ont déposées.
Un porte-parole du bureau du président israélien n'a pas souhaité commenter la déclaration des procureurs suisses, indiquant seulement que M. Herzog était venu à Davos pour présenter la position d'Israël sur la situation à Gaza.
M. Herzog s'est exprimé jeudi au Forum économique mondial, où il a appelé la communauté internationale à rejeter les accusations de génocide contre Israël.
Le président Herzog a déclaré la semaine dernière qu’il n’y avait « rien de plus brutal et injustifié » que le procès intenté par l’Afrique du Sud à la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de génocide contre les Palestiniens de Gaza.
Dans sa communication, l’Afrique du Sud a nommément cité Herzog et d’autres responsables israéliens qui, selon elle, ont exprimé des intentions génocidaires à l’égard des Palestiniens.
L'offensive israélienne sur la bande de Gaza a été lancée en réponse à une précédente offensive du 7 octobre 2023 du groupe Hamas, qui a déplacé la plupart des 2,3 millions d'habitants de l'enclave et provoqué une grave crise humanitaire.
Mai Anh (selon Reuters)
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