Le 10 mars, la Bourse américaine a ouvert dans le rouge après que le président Donald Trump a déclaré que l'économie entrait dans une « phase de transition » et n'a pas exclu la possibilité d'une récession, lors d'une interview télévisée.
Les cours des actions ont fortement chuté ce mois-ci en raison de l'incertitude entourant les politiques tarifaires du président Donald Trump. (Source : Getty Images) |
Interrogé sur l'éventualité d'une récession aux Etats-Unis cette année, le président Donald Trump a répondu dans l'émission Sunday Morning Futures With Maria Bartiromo de Fox News : "Je déteste prédire cela. Nous sommes dans une période de transition car de très grands changements ont lieu".
Avec cette déclaration, l'indice Dow Jones a chuté de 411 points (0,96%) dès l'ouverture. Le S&P 500 a perdu 1,4%, tandis que le Nasdaq Composite a plongé de 1,95%.
Ce mois-ci, le marché a été sous pression constante en raison des fluctuations de la politique tarifaire qu’il a mise en avant. La semaine dernière seulement, le S&P 500 a chuté de 3,1 %, enregistrant sa pire semaine depuis septembre.
Donald Trump avait menacé d'imposer des droits de douane élevés sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, mais a ensuite reporté cette mesure au 2 avril.
Le chef de la Maison Blanche a également annoncé un doublement des droits de douane sur les importations en provenance de Chine, de 10% à 20%, tandis qu'un droit de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium entrera en vigueur à partir du 12 mars.
Il a également menacé d'imposer un tarif de 250 % sur les produits laitiers canadiens et des tarifs « extrêmement élevés » sur le bois d'œuvre provenant du pays. Dans une interview le 9 mars, il a souligné que les tarifs « pourraient continuer à augmenter au fil du temps ».
« En fait, les annonces de tarifs douaniers sont plus déstabilisantes que leur mise en œuvre », a déclaré David Bahnsen, directeur des investissements du groupe Bahnsen. « Les changements constants de positions, la spéculation et le chaos ne font qu’accroître l’anxiété. »
De nombreux autres signes montrent également que l’économie américaine est soumise à des pressions. Les licenciements augmentent, les embauches ralentissent, la confiance des consommateurs diminue, tandis que l’inflation est en hausse.
Cette semaine, les investisseurs se concentreront sur les données mensuelles sur l’inflation, attendues mercredi et jeudi, pour évaluer si l’inflation a continué de persister en février.
Par définition économique, une récession se produit lorsque le PIB diminue pendant deux trimestres consécutifs. Le Comité de détermination du cycle économique du National Bureau of Economic Research (NBER), l’autorité officielle en la matière, affirme qu’une récession « reflète un déclin significatif de l’activité économique qui est généralisé à l’ensemble de l’économie et dure plus de quelques mois ».
M. Sam Stovall, stratège en chef des investissements chez CFRA Research, a commenté : « La prudence des investisseurs durera jusqu'à ce que les tensions commerciales mondiales s'apaisent et que le risque de récession diminue. »
Source : https://baoquocte.vn/ong-donald-trump-tuyen-bo-khong-loai-tru-nguy-co-suy-thoai-chung-khoan-my-lao-doc-307054.html
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