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Avec 63 voix pour et 36 voix contre, le Sénat américain a adopté, dans la soirée du 1er juin (heure locale), un projet de loi visant à suspendre la politique d'application du plafond de la dette publique, évitant ainsi le premier désastre de défaut de paiement de l'histoire des États-Unis.
Le Capitole des États-Unis dans la nuit du 1er juin, lorsque le Sénat a voté en faveur d'un projet de loi sur le plafond de la dette pour éviter le premier défaut de paiement de l'histoire du pays. Photo : REUTERS |
Dans un communiqué, le président Joe Biden a salué l'action opportune du Congrès, soulignant : « Cet accord bipartisan est une grande victoire pour l'économie et le peuple. » M. Biden a également annoncé qu’il signerait le projet de loi dès que possible.
Selon les médias américains, le projet de loi sur le plafond de la dette sera envoyé au président Biden pour qu'il le signe, dans la mesure où il ne reste que quelques jours avant la date limite du 5 juin, fixée par le département du Trésor américain, pour que les parties parviennent à un accord visant à suspendre le plafond de la dette de 31 400 milliards de dollars avant l'expiration du budget fédéral. La veille, avec 314 voix pour et 117 voix contre, la Chambre des représentants des États-Unis avait également adopté le projet de loi susmentionné et l'avait envoyé au Sénat pour examen. Le président Biden a exhorté le Sénat à adopter rapidement le projet de loi afin qu’il puisse le signer.
Le 27 mai, après des semaines de négociations sur le plafond de la dette et les dépenses budgétaires, le président Joe Biden et le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, sont parvenus à un accord. Selon l'accord, les deux parties ont convenu de suspendre le plafond de la dette de 31 400 milliards USD pendant deux ans, jusqu'au 1er janvier 2025 ; plafonds de dépenses budgétaires pour les exercices 2024 et 2025, qui fourniraient 886 milliards de dollars pour les dépenses de défense au cours de l'exercice 2024 et 704 milliards de dollars pour les dépenses non liées à la défense.
Français Ainsi, les dépenses non liées à la défense en général restent inchangées au cours de l'exercice 2024. Les deux parties ont convenu d'augmenter les dépenses non liées à la défense de 1 % au cours de l'exercice 2025. En outre, les deux parties ont convenu de récupérer les fonds Covid-19 non utilisés ; accélérer le processus d’octroi de licences pour certains projets énergétiques et accroître l’éligibilité aux programmes en faveur des pauvres.
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