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Parlez du journalisme à votre enfant

Báo Gia đình Việt NamBáo Gia đình Việt Nam01/01/1970


Vous savez, je suis une fille de province qui est allée à Hanoi pour étudier à l’université. Une fille avec beaucoup d'ambitions concernant une « révolution » pour se réformer et échapper à la chaleur de la région centrale. Je me souviens du jour où je suis monté dans le train pour Hanoi pour devenir étudiant, je pensais avoir commencé une nouvelle vie, une vie très différente...

Après avoir obtenu son diplôme, ma mère était une journaliste active, toujours volontaire pour se rendre dans les lieux de travail les plus éloignés. Il fut un temps où ma mère était au chômage, mais elle parvenait quand même à survivre parce qu'elle avait un stylo et des excursions scolaires. Ainsi, lorsqu'elle était dans le besoin, elle pouvait écrire des articles et les envoyer aux journaux pour gagner des droits d'auteur. Et ma mère m’a encouragé à faire plus d’efforts et à devenir un bon journaliste. Maman a oublié les habitudes féminines comme les rendez-vous, le shopping, les sorties entre amis… elle s’est laissée emporter par des « incidents », des voyages d’affaires, des entretiens.

Maman vit dans la fierté d'avoir le « quatrième pouvoir », d'être regardée avec respect et envie par tout le monde. Maman avait tort d'introduire cette fierté dans la vie de famille, ce qui faisait que les repas étaient rarement partagés par tous les deux, la maison était toujours fermée, ce qui faisait penser aux voisins que maman et papa étaient des résidents temporaires, ce qui faisait que maman et papa devaient souvent se parler dans une telle tension que papa a dû poser une condition, « soit la famille, soit le journalisme » !

Illustration

Mais depuis que j’ai des enfants, je ne suis plus la journaliste arrogante que j’étais. Maman est devenue une femme avec des calculs quotidiens. En y repensant, la vie de famille a changé ma mère de manière inattendue. Par le passé, j’étais souvent agacé de voir des collègues plus âgés au travail se dépêcher de gagner leur vie, regardant toujours l’horloge pour savoir quand aller chercher leurs enfants à l’école. Mais maintenant, sans savoir quand, ma mère répétait le même cycle.

Dans mon esprit, il ne s’agit plus d’écrire un article qui va faire sensation dans l’opinion publique, mais plutôt de savoir quel sujet convient à mon fils et quel régime je dois suivre pour l’aider à grandir cet été. Ou comment changer le menu des enfants après la récente maladie... Les images des enfants occupent toujours toutes mes pensées, me faisant progressivement m'éloigner des rencontres avec des amis, des loisirs que j'aimais comme regarder des films, lire des livres, voyager...

Maman est passée d'une personne sociable, mobile, jamais absente des fêtes, à une personne qui vivait en marge, n'avait aucune personnalité, n'était jamais trop heureuse ou trop triste. En retrouvant des amis, après quelques salutations, abordez les enfants comme sujet de conversation…

Oui, mais comment le faire. Parce que lorsque j’ai décidé d’avoir des enfants, j’ai su que ma vie avait tourné une nouvelle page. Maman a mis de côté le rêve de devenir une « écrivaine puissante », qu'une journaliste avec de la personnalité serait respectée partout où elle irait. Maman est devenue une mère toujours occupée avec les courses, la cuisine et le travail de bureau. Maman est aussi devenue une femme calculatrice avec tant de pensées mesquines... Et donc, en regardant Maman... elle est aussi une des millions d'autres femmes, avec une carrière, une famille et une fortune, qui sont ses enfants !

Je suis fière de voir mes enfants grandir de jour en jour, d'emmener mon fils en CP, de discuter avec lui tous les jours pendant le dîner, de voir ma petite sœur grandir...

Mes enfants, parfois je regrette un peu le « glorieux » vieux temps, mais quand je joue avec vous, que je vous donne le bain et que je vous nourris, toutes ces pensées disparaissent. Et je savais que j'étais si heureuse d'être… la mère de Dop.

Si juin compte trois jours mémorables, c'est le 28 juin qui me restera le plus en mémoire, puis votre fête du Têt. Ma joie c'est de voir mes enfants grandir chaque jour, chaque week-end toute la famille sort ensemble, quand je cuisine, ma fille me chuchote quelque chose... Et le journalisme, pour moi, c'est comme des centaines de milliers d'autres métiers. Le 21 juin, papa m'encouragera certainement avec un gros bouquet de fleurs, c'est suffisant pour maman.



Source : https://giadinhonline.vn/noi-voi-con-ve-nghe-bao-d199576.html

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