Le 3 septembre, l’ambassade des États-Unis en Syrie a confirmé que des représentants du gouvernement américain avaient rencontré des représentants des forces rebelles kurdes et des autorités locales dans l’est de la Syrie pour discuter de mesures visant à réduire l’escalade de la violence.
Soldats des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la province de Deir Ezzor. (Source : almayadeen.net) |
Des combats ont éclaté dans la province de Deir Ezzor après que les Forces démocratiques syriennes (FDS) kurdes soutenues par les États-Unis ont capturé Ahmad al-Khabil, président du conseil militaire provincial, le 27 août.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les combats ont fait 49 morts parmi les combattants des deux côtés et huit morts parmi les civils.
L'annonce indique que le secrétaire d'État adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, Ethan Goldrich, et le commandant de la coalition anti-État islamique (EI) en Syrie et en Irak, le général de division Joel Vowell, ont tenu une réunion « dans le nord-est de la Syrie » avec les FDS, les autorités kurdes et les chefs tribaux de la province de Deir Ezzor.
Les parties ont convenu de « l’importance de s’attaquer aux problèmes existants », « des dangers d’une intervention extérieure » et « de la nécessité d’éviter les pertes civiles ».
En outre, les parties ont également souligné « la nécessité de désamorcer la violence le plus rapidement possible ».
La province de Deir Ezzor, à majorité arabe, est actuellement contrôlée par les FDS à l'est de l'Euphrate ; tandis que les forces fidèles au président syrien et les combattants pro-iraniens sont stationnés à l’ouest.
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