Plus précisément, lors d'une réunion en marge de la conférence de la Communauté politique européenne en Moldavie le 1er juin, le dirigeant du Kosovo, Vjosa Osmani, a déclaré aux dirigeants de la France, de l'Allemagne, de la Serbie et de l'UE que la province séparatiste était prête à organiser de nouvelles élections dans le nord avec la participation des Serbes, si les élections se déroulaient selon les procédures légales.
Des militaires américains de la force de maintien de la paix de l'OTAN au Kosovo montent la garde devant les bureaux du gouvernement à Leposavic
Selon Mme Osmani, une solution pour réduire les tensions est très proche, mais la Serbie doit respecter tous les engagements, et pas seulement certaines parties énoncées dans l'accord de mars, pour normaliser les relations entre les deux parties.
Le même jour, M. Albin Kurti, le dirigeant de Mme Osmani, a également déclaré que le Kosovo, qui a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, organiserait de nouvelles élections après un appel téléphonique avec le conseiller adjoint à la sécurité nationale des États-Unis, Jon Finer, et la pression de Washington pour imposer des sanctions, selon EURACTIV. Il a toutefois déclaré que la condition préalable était que les factions soutenues par la Serbie mettent fin à la violence.
Pourquoi les tensions ethniques éclatent-elles au Kosovo ?
Les États-Unis ont déjà imposé des sanctions, notamment en révoquant la participation du Kosovo à l’exercice militaire Defender 2023 de l’OTAN. Commentant la détérioration des relations avec Washington, M. Kurti a déclaré qu'il était en contact quotidien avec l'ambassadeur américain Jeffery Hovenier et qu'il le respectait. Cependant, selon le dirigeant kosovar, c'est le peuple qui a voté pour lui, et non Washington.
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