Le ralentissement économique de l'Inde jette une ombre sur son ambition de devenir une superpuissance d'ici 2047

Báo Quốc TếBáo Quốc Tế02/03/2025

Selon le site d'information East Asia Forum, la dynamique de croissance de l'Inde a considérablement ralenti au deuxième trimestre de l'exercice en cours, lorsque l'économie du pays a progressé de 5,4 %. Il s’agit de la croissance la plus lente depuis six trimestres, soit près de trois points de pourcentage de moins que la même période de l’exercice précédent.


Kinh tế Ấn Độ giảm tốc, 'phủ bóng đen' lên tham vọng thành cường quốc vào năm 2047
La dynamique de croissance de l'Inde a considérablement ralenti au deuxième trimestre de l'exercice en cours, lorsque l'économie a progressé de 5,4 %. (Source : Contrôle de l'argent)

Le ralentissement de l'économie indienne a été confirmé par l'Office national des statistiques, car les estimations préliminaires du PIB pour l'exercice 2024-25 ont montré que l'économie pourrait croître de seulement 6,4 %, soit près de 2 points de pourcentage de moins que l'année précédente.

Alors qu'avec un taux de croissance de 6,4 %, l'Inde continuera d'être l'économie majeure qui connaît la croissance la plus rapide, une croissance inférieure à 7 % jettera une ombre sur l'ambition de l'Inde de rejoindre les rangs des pays développés d'ici 2047.

Pour se remettre sur les rails, l’économie indienne doit surmonter une série de faiblesses, dont la moindre n’est pas la baisse de la demande des consommateurs. Les dépenses de consommation privée sont le principal moteur du PIB, mais cette composante est restée atone depuis l’épuisement des mesures de relance gouvernementales mises en place pendant la pandémie de Covid-19.

Les dépenses de consommation privée ont dépassé les 60 % au cours de certains trimestres de l'exercice 2021-23, tandis qu'au cours de la période suivante, elles sont restées principalement au milieu des années 50, tombant même à 53 % au troisième trimestre de l'exercice 2023-24.

Ces tendances sont en grande partie dues au fait que l’importante main-d’œuvre informelle de l’Inde est sous pression salariale. Toutefois, une petite proportion de travailleurs du secteur formel ont également vu leurs salaires réels baisser au cours des dernières années.

Un rapport préparé par la Fédération des chambres de commerce et d'industrie indiennes (FICCI) et Quess Corp Ltd a montré que si les salaires nominaux dans six secteurs clés de la fabrication et des infrastructures ont augmenté de 0,8 à 5,4 %, l'inflation de détail se situait entre 4,8 et 5,7 %, ce qui implique que les salaires réels des travailleurs indiens stagnaient ou étaient en baisse.

Le coût de la vie pourrait être plus élevé que ce que suggèrent les chiffres de l’inflation de détail. L’inflation alimentaire en Inde a été systématiquement beaucoup plus élevée au cours de cette période, atteignant souvent près de deux chiffres. En revanche, les bénéfices des entreprises ont quadruplé au cours de la même période. Sans surprise, la croissance de la part des bénéfices et la baisse de la part des salaires dans le secteur formel indien ont conduit à une demande atone dans l’économie indienne.

Près de 80 % de la main-d’œuvre totale est employée dans le secteur informel, y compris les travailleurs indépendants et saisonniers qui sont confrontés à des revenus instables. Le gouvernement s’est fixé comme objectif de formaliser la main-d’œuvre informelle et a lancé des initiatives visant à créer des opportunités d’emploi dans le secteur manufacturier afin d’améliorer les conditions économiques globales des travailleurs.

Sur le plan international, 2025 sera une année charnière pour le commerce mondial, créant de nouveaux défis et opportunités pour l’Inde. En tant que partenaire commercial majeur des États-Unis, l’Inde doit explorer les avantages qu’elle peut tirer de l’administration Trump et innover en matière de stratégies pour faire face aux incertitudes commerciales imminentes.

Les principaux secteurs d'exportation de l'Inde, tels que les produits pharmaceutiques, les textiles et les technologies de l'information, pourraient être confrontés à des droits de douane américains plus élevés. La force de l’Inde réside dans sa capacité à se concentrer sur la relation entre le Premier ministre indien Narendra Modi et le président Trump pour négocier des réductions tarifaires bilatérales « réciproques ».

L’annonce faite par l’Inde d’accueillir favorablement les importations d’énergie américaine suite à la décision du président Trump d’augmenter sa production nationale de pétrole et de gaz est un exemple de cette stratégie.

Cependant, alors que l’Inde doit maintenir ses flux d’exportation vers les États-Unis pour soutenir la croissance et l’emploi à court terme, la diversification de ses marchés d’exportation est essentielle pour la stabilité et la croissance à long terme.

En outre, en simplifiant les lois fiscales, en adoptant des politiques commerciales proactives et en créant un environnement réglementaire qui attire les investissements étrangers, l’Inde peut devenir une destination commerciale alternative pour le secteur manufacturier. Pour surmonter les goulets d’étranglement potentiels dans le secteur manufacturier, l’Inde doit se concentrer sur les programmes d’incitation liés à la production pour encourager la fabrication nationale et les exportations.



Source : https://baoquocte.vn/kinh-te-an-do-giam-toc-phu-bong-den-len-tham-vong-thanh-cuong-quoc-vao-nam-2047-306145.html

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